Archives de catégorie : Nièvre

Arthel et la Motte d’Arthel

Poursuivons notre exploration de l’histoire de quelques vieilles forteresses aux abords immédiats du Donziais, dont l’histoire est souvent liée à celle de notre baronnie.

Arthel, dans la châtellenie de Montenoison, était une terre importante appartenant aux comtes de Nevers, inféodée dès le XIème siècle à des seigneurs particuliers qui en portèrent le nom – éteint au XVème siècle -. Plusieurs furent titulaires de la vicomté de Clamecy.

Arthel était réputé avoir été donné à son église par un évêque de Nevers du IXème siècle : Eumène. Les familles qui se succédèrent sur place après les sires d’Arthel sont bien connues de nous dans plusieurs sites de l’ancienne baronnie de Donzy. Deux châteaux existent à Arthel, à faible distance : La Motte-d’Arthel, aujourd’hui un domaine agricole qui conserve des traces de l’ancienne forteresse féodale, et Arthel, où un ambitieux et élégant édifice du XVIIIème siècle a remplacé l’ancien château du XVIème, dont il conserve quelques éléments. Ces deux sites correspondent sans doute à la division du fief d’Arthel en deux parties dans le cadre de la succession des seigneurs d’origine.

L’une est citée dès la fin du XIVème siècle aux mains de Guillaume Lamoignon, sgr de Nannay – voir cette notice et celle consacrée à cette famille -. Elle passa par alliance aux Pernay, sgr de Port-Aubry et de Suilly-Magny et échut par échange à Jean de Chabannes, sgr de Saint-Fargeau, cte de Dammartin, maréchal de France, dont les héritiers la revendirent sans doute dans des conditions qui restent à établir.

L’autre fut dans les mains de Dreux de La Forêt – frère de l’archevêque de Rouen, Cardinal et Chancelier de France, Pierre de La Forêt – à la même époque et passa par alliances aux Longueville, et surtout aux Paris, déjà rencontrés. Ils tinrent le fief pendant deux siècles avant de le revendre au XVIIIème siècle à des bourgeois parisiens enrichis par leurs charges judiciaires prestigieuses, les Guynet, originaires du Maine, reconstructeurs du château. Ces derniers revendirent Arthel aux Fournier de Quincy avant la Révolution, dont la postérité a conservé Arthel jusqu’à nos jours.

Voyez ci-dessous une notice qui tente d’éclaircir les étapes de la dévolution complexe des deux parties d’Arthel jusqu’à la Révolution. Les compléments que vous pourriez apporter seront les bienvenus pour en documenter les phases obscures….

Arthel   (V1 du 15 déc 2022)

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Chazeuil, un arrière-fief de Corvol-d’Embernard

(illustration : armes des sires de Mello)

La terre de Chazeuil était un arrière-fief de Corvol-d’Embernard, mais il semble qu’une autre partie relevait directement de Nevers (chât. de Montenoison). Elle n’était donc pas en Donziais mais toute proche géographiquement et par certains de ses détenteurs.

Car Corvol, détenu comme bien d’autres terres en Nivernais et Donziais par les sires de Mello, puis par leurs descendants (Beaujeu, Dreux, Thouars), fut vendu au grand Bureau de La Rivière, premier chambellan par Simon et Pernelle de Thouars. La seigneurie passa à son fils Charles, comte de Dammartin, puis à Antoine de Chabannes avec ce comté, et à son fils Jean, Maréchal de France. Elle revint par échange aux sires de la Rivière, branches de Champlemy, puis de Tonnerre et de Quincy, qui la vendirent vers 1660. Elle fut revendue à Michel Frémin, bourgeois de Paris, titré « baron de Corvol-d’Embernard, sgr de Chevannes, la Noue, St-Martin-des-Vaux, Chazeuil et dépendances » ; substitut du Procureur général du Parlement de Paris, Trésorier (1674), puis Président des Trésoriers de France à Paris (1698). Corvol passa ensuite par alliance aux Faultrier puis aux Boulard avant la Révolution. Tels furent les seigneurs de Corvol-d’Embernard, suzerains de Chazeuil.

Il existe quelques traces anciennes de la détention de ce fief, notamment dans l’Inventaire de Marolles (titres de la châtellenie de Montenoison), mais elles ne permettent pas d’en appréhender la dévolution complète, d’autant que le fief était divisé en deux parties, l’une relevant en arrière-fief de Corvol et l’autre directement de Nevers. Les choses se précisèrent au XVIIème siècle seulement, quand Chazeuil fut détenu par une famille d’hommes de loi du Donziais, les Jarreau, par acquisition certainement.

Sur place, à quelque distance du village, le « domaine de Chazeuil » recèle des traces – dont un pigeonnier – de l’ancien château féodal dit « d’en bas », par opposition à la gentilhommière du XVIIIème siècle proche de l’église, le « château d’en haut ». Ce dernier fut la demeure des seigneurs de Fourillon (domaine situé à 1km au nord-est), terre associée à Chazeuil, dont elle a peut-être été détachée. Localement il fut aussi appelé « château des Pâtis », du nom de ses propriétaires – les Despatys – avant la Révolution.

 Voyez la notice ci-dessous consacrée à la succession des seigneurs de Chazeuil. Merci de vos indications pour l’améliorer !

Chazeuil (V2 du 19/12/22)

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La « Pôté de Suilly »

La géographie féodale recèle bien des mystères car nous sommes largement privés de sources écrites sur l’origine des fiefs, leur étendue, et les premières lignées seigneuriales. Le mouvement qui a multiplié les nouvelles inféodations au profit d’une chevalerie en développement et les partages familiaux ont brouillé la perception des périodes antérieures et voilé les structures plus anciennes. Des traces ont parfois subsisté, difficiles à interpréter.

Voyons un exemple au cœur du Donziais : la Pôté de Suilly.

André Bossuat (1892-1967), éminent historien nivernais très familier de la vallée du Nohain, a repéré dans des actes concernant la Forêt de Bellefaye cette institution originale qui a accompagné la vie des habitants de ce terroir jusqu’à la Révolution. Il a tenté de cerner cet objet féodal mal identifié à partir de l’étymologie du mot : « potestas ». Il en a montré la permanence au travers des droits d’usage de la forêt pour les habitants (in Bulletin de la société Philologique et Historique, Vol 1, 1963). Bellefaye, étymologiquement « une belle futaie de hêtres », est aujourd’hui la forêt communale de Suilly, sur la commune de Ste-Colombe.

Les sources auxquelles il a eu accès lui ont indiqué que le territoire de cette mystérieuse pôté avait la forme d’une large bande incurvée qui allait de Sainte-Colombe-des-Bois, avec Couthion, Ferrières et Villarnault, à St-Martin-sur-Nohain, avec Favray et Villiers ; en passant par Suilly-la-Tour, avec la Fillouse, la Buffière, le Magny, Chailloy, Fontaines, Vergers, Champcelée, Suilly, Presle, la Ranchonnière, Seigne, et Fontenoy. Il s’agissait donc de la vallée de l’Accotin dans son entier, et d’un tronçon de celle du Nohain.

Ces terres nous sont familières. A Sainte-Colombe nous avons vu le fief éponyme associé à Vergers, et étudié l’histoire de La Montoise, avec son vieux manoir, et récemment celle de Champdoux, fief et forge à la fois.

A Suilly-la-Tour nous avons rencontré de vieux châteaux : le Magny, siège de la seigneurie de Suilly ; les Granges de la Rachonnière, transformées en une magnifique résidence de plaisance ; Vergers, où la forteresse féodale a été remplacée au XIXème siècle par une ambitieuse construction néo-gothique ; Chailloy, fief et ancienne forge avec sa maison de maître Renaissance ; La Fillouse, Presle

A St-Martin-sur-Nohain – autrefois St-Martin-du-TronsecFavray, avec son petit manoir Renaissance, a retenu notre attention ; Villiers lui était associé.

Tous ces fiefs paraissent autonomes au XVème siècle ; chaque seigneur en fait hommage au comte de Nevers « à cause de Donzy ». Mais une structure plus ancienne avait dû unir ces terres, dont les habitants jouissaient en commun de l’usage de la forêt de Bellefaye…

Formulons modestement, à la suite de Bossuat, des hypothèses.

Le pouvoir auquel le terme de potestas fait référence ne pouvait être que seigneurial, laïc ou d’Eglise. Il avait été de fait fractionné au fil du temps, mais les usages forestiers subsistaient au profit d’une seule et même communauté humaine, comme si elle avait été un jour soumise au même pouvoir. « Quand des partages ont brisé cette unité, il survit des intérêts communs » selon l’expression du doyen Richard.

Cette forêt appartenait aux barons de Donzy au XIIIème siècle, comme le confirme un acte de 1219 cité par Marolles : « Lettres de Hervé, comte de Nevers, et de Mahaut sa femme, par lesquelles ils donnent à leurs hommes, habitants de Donzy, et aux religieux, prieur et couvent du Val-des-Choux (ndlr : l’Epeau) l’usage du bois de Bellefaye, qui est voisin des bois des religieux de Cuffy (ndlr : sans doute Cessy) qui sont d’un côté, et des bois de Chevrauly, qui sont de l’autre. » Cet acte vise les habitants de Donzy et nous parle bien de Bellefaye, mais pas de Suilly ni de sa pôté.

Le bois en question est situé entre ceux du prieuré de Cessy et ceux de « Chevrauly ». Ce nom n’évoquerait-t-il pas – avec les approximations orthographiques coutumières de l’Inventaire – les Chevreau (ou Chevraulx), une lignée chevaleresque qu’on voit tenir plusieurs fiefs au XIVème siècle : Favray, Vergers, Seigne, Champdoux…soit un espace ressemblant justement à celui de la pôté.

Au XVème siècle Bellefaye était associée à la seigneurie de Vergers et passa avec elle aux sires d’Armes puis aux Chabannes. L’ensemble fut acheté au début du XVIIIème siècle par les chartreux de Bellary, dont les lointains prédécesseurs avaient défriché une autre partie de la grande forêt donziaise.

                             

Dans les documents consultés par Bossuat figure un accord passé en 1406 entre les habitants de la pôté et Philippe Chevreau, alors sgr de Vergers, concernant ce droit d’usage : « …c’est assavoir de coper, prandre et amener lesd. boys en leurs hôtels pour toutes leurs nécessités, ou là où bon leur semble en lad. posté, et encore mectre et faire pasturer et manger leurs bestes, porceaulx, et truyes es paissons et pastures desd. boys toutes fois que bon leur semble… ». Il était donc l’autorité avec laquelle les ayant-droits traitaient.

Cet usage leur fut contesté ensuite par les sires d’Armes. L’ensemble ancien avait été fractionné – peut-être redistribué par le suzerain, comte de Nevers – d’autres parties étaient détenues par différentes familles. Les nouveaux maîtres de Vergers n’entendaient sans doute pas assumer des engagements anciens qui bénéficiaient aux habitants d’un périmètre plus vaste que leur fief. Des conflits violents en résultèrent, en particulier sous Louis d’Armes (+ 1540), de sinistre mémoire. Il s’opposa aussi au seigneur de Favray, Guy de Courvol, qui défendait les droits ancestraux de ses manants et… les siens. Le château de Vergers, en contrebas de Suilly, restait cependant le cœur de la pôté : les « manants en communauté » pouvaient mener dans ses prisons les « austres gens et bestes que celles de la posté de Suilly… » qu’ils auraient trouvés dans la forêt (1510). La justice baronniale et royale garantissait ce droit ancestral.

                       

Ces constats suggèrent qu’un fief unique – Suilly ? – s’étendant sur l’ensemble du territoire décrit ci-dessus avec pour centre Vergers, avait existé, et que les Chevreau, une famille peu connue et vite éteinte, en avaient été les titulaires, par inféodation des barons de Donzy ou par héritage. Il faudrait pouvoir approfondir, mais les sources manquent…

Heureusement, en grattant le sol pour en extraire le délicieux fruit du chêne, les porcs des villageois de la pôté de Suilly se souciaient peu de cette histoire…

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Champdoux, fief et forge à Sainte-Colombe-des-Bois

Nous avons déjà évoqué Sainte-Colombe, paroisse et fief avant la Révolution (auj. com. de Ste-Colombe-des-Bois), qui fut associé à Vergers dès le XVème siècle. Dans cette même paroisse nous avons vu La Montoise et son vieux manoir.

Au coeur des collines boisées qui surplombent le Val de Bargis, l’Accotin prend sa source au hameau de Couthion, serpente au milieu d’une verte vallée et rejoint le Nohain en contrebas de Suilly-la-Tour. Malgré son modeste débit il a été équipé de moulins à forge (ou à grains) alimentés par des retenues : chaque kilowatt était précieux pour traiter le minerai de fer, le fondre et le forger. Nous connaissons déjà l’un des sites : Chailloy – parfois appelé Chaillenoy dans des actes anciens – avec sa belle maison de maître Renaissance. La famille du théologien protestant Théodore de Bèze y avait exercé ses talents industrieux au XVIème siècle, avant de se voir confisquer ses biens et de quitter la France pour Genève. Avant eux des seigneurs de Chailloy – les Guesdat, de Nevers – paraissent avoir détenu aussi un fief dit de l’Accotion – dont le nom suggère une éponymie entre le village-source et la rivière – et qui consistait peut-être en droits sur la rivière.

Découvrons aujourd’hui un autre site de la paroisse de Sainte-Colombe, juste en amont de Chailloy, dont les traces féodales sont ténues mais qui eut une grande importance dans le réseau métallurgique donziais : Champdoux.

C’est aujourd’hui un hameau bucolique bordant un vaste étang, avec un charmant gué de l’Accotin, que le marcheur peut aussi traverser à sec par un vieux pont de pierre jouxtant un lavoir. Le site hydraulique et bâti de la forge y est visible, mais les traces de l’activité industrielle qui perdura jusqu’au XIXème siècle sont largement effacées.

                                           

« L’Inventaire des forges et fourneaux de la Nièvre XVIIème-XXème siècles » (in Etudes et documents des Musées de la Nièvre, n°8, 2006) décrit ainsi le site de Champdoux

« Le fourneau appartenait au duc de Nevers. Il est affermé par Le Vau lors de la création de la manufacture de Beaumont-la-Ferrière en 1685. Il produisait 500 tonnes de fonte par an, à partir de minerai de Villate, de la Ronce, de Bulcy et de Mézières. Il possédait aussi une petite forge en complément. Son vaste étang faisait tourner l’usine de 7 à 10 mois par an. Le premier octobre 1682, Jean Lombard, 1er fondeur des canons du roi en la province de Nivernois l’afferme pour y couler des tuyaux de fonte pour la conduite des eaux des fontaines de Versailles, marché qu’il ne peut finalement honorer mais qui sera poursuivi jusqu’en 1683. L’usine appartient en l’an IX à la duchesse de Cossé-Brissac fille du dernier duc de Nivernais (ndlr : Diane-Hortense Mancini (1742-1808), puis sous l’Empire à Caroillon-Destillères (ndlr : Claude-Xavier Carvillon des Tillères (1748-1814). Les productions sont très importantes : entre 750 tonnes de fonte en 1794 et 450 tonnes en 1809. En 1812, Destillères, qui continue son activité, ne produit finalement plus que 250 tonnes de fonte car il se consacre en partie à la vente de bois vers Paris. Le fourneau est reconstruit à neuf en 1830. En 1839, le comte d’Osmond (ndlr : Rainulphe d’Osmond (1788-1862) gendre de Caroillon et frère de la fameuse comtesse de Boigne) l’équipe d’une soufflerie à cylindre. L’entreprise se compose du haut fourneau, d’un lavoir à bras, d’une soufflerie et d’un bocard à laitier. Elle est alors l’une des plus grosses usines de la Nièvre….Le site a été transformé en habitation et ferme…».

Champdoux, lié à l’Eminence et à Bailly en aval de Donzy sur le Nohain, faisait donc partie d’un complexe industriel, au coeur du filon de minerai et de vastes forêts, dont le jeune Colbert n’avait pas manqué de signaler le potentiel à son maître Mazarin, acheteur du Duché en 1681.

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Mais avant d’être un moulin Champdoux était un fief ancien, associé à Favray dans des circonstances qui n’ont pas laissé de traces. L’Inventaire de Marolles (p. 441) signale un hommage en 1335 de « Perrin de Chanoy (ndlr : Chasnay) eyr, tuteur de Robert et de Jean, enfants de Philippon Cheureaux, sgr de Faveroy (ndlr : Favray), pour ses maisons de Champdo, Villiers (ndlr : à St-Martin-sur-Nohain) et Faveroy, à cause de Donzy ». Ce Perrin de Chasnay était avec sa femme Perrone un bienfaiteur de la chartreuse de Bellary, à laquelle il avait donné des bois en 1324, comme le mentionne l’abbé Charrault, historien de l’abbaye.

Autre hommage en 1369 (p. 287) de « Etienne du Pré, eyr, sgr en partie de Faveroy, en son nom et au nom de Philippe sa femme, fille de feu Robert Cheureau, pour les villes de Villers et Faveron, et pour sa terre de Champdau ».

Ces Cheureaux – ou Chevraux – n’ont pas laissé d’autres traces, mais ils semblent avoir détenu des terres importantes autour de Suilly-la-Tour. Champdoux n’apparaît plus ensuite chez les seigneurs de Favray des familles de Courvol puis de Reugny, et son destin féodal postérieur est peu documenté.

On le retrouve associé à Sainte-Colombe et uni à Vergers par la famille d’Armes au XVème siècle – Jean II d’Armes est cité comme « sgr de Champdoux » – sans qu’on puisse déterminer les modalités de cette dévolution. L’ensemble passa par alliance aux Chabannes. Voici donc la branche de Vergers de cette vieille lignée chevaleresque du Limousin (la Maison de Chabannes), portant « de gueules au lion d’hermines, armé, lampassé et couronné d’or », établie dans la vallée de l’Accotin. François de Chabannes, cité à son tour comme « sgr de Champdoux », épousa en 1645 à Suilly-la-Tour, Antoinette Monnot, fille d’un Commissaire des Guerres, nouveau seigneur de Chailloy et maître de forge.

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Blasons d’Armes et de Chabannes

Pourtant la forge, activité généralement associée à un fief, est répertoriée comme appartenant au duc de Nevers au XVIIème siècle. Peut-être ce dernier, maître de la Forêt de Bellefaye voisine qui alimentait ses forges de Donzy, reprit-il ce fief ou celui dit « de l’Accotion » pour y faire aménager le moulin ? Quoiqu’il en soit ce grand massif forestier fut acquis par l’Etat vers 1930 auprès des descendants du marquis d’Osmond (cf. supra) qui l’avaient conservé après la Révolution avec les forges de Donzy, et peut-être Champdoux ?. Augmenté d’autres possessions, dont celles de l’ancienne Chartreuse de Bellary dont les ruines affrontent douloureusement le temps, il constitue aujourd’hui la magnifique Forêt domaniale de Bellary.

Nous aimerions compléter avec votre aide l’histoire de Champdoux, où une promenade s’impose…

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Le fief de Rozier, associé à Saint-Père

(Illustration : l’église de Saint-Père)

L’ancien fief de Rozier à Saint-Père est cité dès le XVème siècle.

Le domaine actuel de « Rosière », situé au bord de la route de Cosne , conserve des traces de ce passé féodal.

Ce fief, qui a pu être détaché de Nuzy (Saint-Père – voir cette notice) à l’origine, a été détenu par des familles de Cosne au XVIème siècle, avant d’être cédé aux Stutt, sgrs de Saint-Père en 1597. Il suit alors probablement le destin de ce principal fief, puisque Louis Rameau qui a acquis Saint-Père en 1712, est cité comme seigneur de Rozier en 1718.

Voyez ci-dessous une notice qui présente la dévolution de Rozier. Des informations complémentaires sur les premiers seigneurs, bourgeois de Cosne, sont nécessaires…Merci de vos contributions !

Rozier (St-Père)

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