Cosne, cité épiscopale et comtale

Cosne – aujourd'hui  "Cosne-Cours-sur-Loire" -, vieille cité gallo-romaine, fut une place forte au Moyen-âge. 

Contrôlée à l'origine par les évêques d'Auxerre, elle passa progressivement sous l'autorité des comtes de Nevers, non sans que les barons de Donzy, alors rivaux, aient tenté au XIIème siècle de s'en emparer. Pour comprendre son histoire il faut donc se rapporter à celles de cet évêché et de ce comté.

Au débouché du Nohain dans la Loire et au carrefour de grandes routes, elle a représenté à ces époques reculées un enjeu de pouvoir qu'il est difficile de concevoir aujourd'hui, tant le déclin a frappé la cité, où les traces architecturales anciennes sont assez ténues.

Cosne, cité épiscopale où résidaient occasionnellement les évêques, fut pourtant dotée au XIIème siècle d'un petit palais épiscopal qui subsiste et présente une réelle parenté avec celui d'Auxerre. Un château et une enceinte y avaient été établis antérieurement par les évêques, notamment pour se défendre des incursions normandes. Ils disposèrent également du château de Villechaud, au sud de la ville.

Cosne, cité comtale, eut aux XIIème et XIIIème siècle une enceinte renforcée et un château reconstruit par les comtes, pour assurer la défense de ce site stratégique. Ce monument, dont des restes importants subsistent malgré l'outrage du temps, se cache au milieu de la vieille ville et ne protège plus qu'un….parking.

Le développement de l'industrie métallurgique à Cosne du XVIIème au XIXème siècles, grâce à la force motrice du Nohain qui y est à son maximum, avec une belle chute dans la Loire, a bouleversé l'architecture ancienne de la ville qui se concentrait précisément à ce confluent.

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Seul l'ancien Prieuré Saint-Agnan, qui domine le site au sud, a conservé sa magnificence ancienne.

Voyez ci-dessous une notice qui précise ces différents points

Cosne (V1 du 5 avril 2016)

D enluminé

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2 réflexions sur « Cosne, cité épiscopale et comtale »

  1. Bonsoir,

    Je mets ici ce message concernant les forges de la Chaussade n'ayant pas trouvé d'autre endroit pour le laisser.

    A priori le nom de la Chaussade donné aux forges ne proviendrait pas de Pierre Babaud, mais serait plutôt un titre de Claude Grégoire qui serait seigneur de la Tour, de Port Aubry, Port à la Dame et de la Chaussade.

    Pour l'instant, je ne peux pas encore retranscrire tout le document, mais d'anciens titres de propriété des fiefs de Port Aubry et Port à la Dame, font mention de "Port Aubry mouvance du Duché de Nevers, acte de cession faite au seigneur de la Chaussade" sous entendu à Grégoire de la Tour.

    Ainsi, c'est en rachetant les forges de Cosne, que Babaud aurait pris le titre de seigneur de la Chaussade.

    1. Bonjour,

      avec retard je retrouve votre message concernant Pierre Babaud de La Chaussade.

      Pourriez-vous transcrire l’acte en question ?

      Il ouvre des questions intéressantes mais laisse perplexe tant il était couramment admis que Pierre Babaud de La Chaussade avait donné son nom aux forges de Cosne et de Guérigny, et non l’inverse.

      Il faudrait trouver le lieu de ce nom auquel il se réfère. On n’en trouve pas aux environs de Cosne. Plusieurs existent par contre en Limousin, d’où il était originaire (Bellac), étant aussi lié aux Babaud, de Confolens, qui portaient des armes similaires, mais aucun lien ne peut être établi.

      Poursuivons nos recherches…

       

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