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Bazarnes, sur la Sainte Eugénie

(Illustration : le lavoir Sainte-Eugénie à Varzy – hors Donziais)

Le joli château de Bazarnes, à Chivres, hameau de la commune de Courcelles, a été reconstruit au XVIIIème siècle sur l’emplacement d’une ancienne maison-forte, au bord de la rivière Sainte Eugénie venant de Varzy, qui alimente le Sauzay à Corvol-l’Orgueilleux.

Il a été la demeure du Général-Comte Allix, héros des guerres de la Révolution et de l’Empire, qui avait épousé en premières noces l’héritière du château.

L’histoire de la détention de ce fief, qui relevait de Corvol-l’Orgueilleux – ce qui le place en Donziais – reste cependant confuse.

Il est probable que le nom de Bazarnes – qui n’a pas de rapport avec la commune de ce nom dans l’Yonne, ancien fief des barons de Toucy – fut donné à un démembrement de Chivres. Il n’est pas mentionné dans l’Inventaire des Titres de Nevers, de Marolles. Son existence se confond sans doute avec celle des autres fiefs de Chivres : Chaumont, Champ-Simon, Rozières.

Nous proposons ci-dessous une première approche de la succession des seigneurs de Bazarnes et des autres fiefs voisins. Elle devra être complétée et précisée, avec votre aide…

Bazarnes (V2 – 2019)

 

 

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Le Mée, au val du Sauzay

Le petit fief du Mée (ou Mez = moulin) est situé en surplomb du Sauzay, en amont de la ferme fortifiée de ce nom – Sauzay – commune de la Chapelle-Saint-André. Il relevait de la châtellenie de Donzy.

Il paraît avoir été fondé par les Anceau, une famille d’ancienne bourgeoisie de Varzy (58), connue depuis le début du XIVème siècle.

Une activité de forge s’y développa depuis l’origine, grâce à la force d’un petit affluent du Sauzay qui dévale le flanc est du massif forestier qui sépare les bassins de la Loire et de l’Yonne, qu’on a capté et retenu avec ingéniosité au-dessus du site. Elle s’y poursuivit jusque dans la deuxième moitié du XIXème siècle.

Le Mée passa par alliance à une branche des Lamoignon.

Sur place, à côté d’une maison de maître de forge relativement récente, des constructions industrielles anciennes subsistent, ainsi qu’un pigeonnier.

Voyez ci-dessous une première notice sur la suite des seigneurs du Mée ; elle reste à compléter car la trace de la détention de cette terre se perd au XVIIème siècle. Merci de votre concours !

LE MEZ  (V2 juin. 21)

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