Archives de catégorie : Nièvre

La Brosse

(Illustration : chapelle de la Grande Brosse à Donzy)

Les fiefs associés et voisins de la Brosse et des Avits (aujourd’hui la Grande et la Petite Brosse, et le bois des Avis, à Donzy, ancienne paroisse de Donzy-le-Pré), faisaient partie des grandes possessions des sires de Saint-Verain en Donziais, et relevaient donc féodalement de cette baronnie.  Ils passèrent dans plusieurs familles par des alliances successives : Lavenne, Lamoignon, Maumigny, Bar-Buranlure, et furent finalement rachetés par un fermier général.

Il y a eu un « châtelet » à la Grande Brosse, dont attestent les ruines d’une tour. Il semble toutefois que cette demeure aurait été abandonnée et ruinée assez tôt, les terres devenant alors de simple rapport pour les seigneurs qui les détenaient mais n’y résidaient plus.

Voyez ci-dessous la notice consacrée aux seigneurs de la Brosse, dont certaines hypothèses restent à confirmer (merci de votre aide) :

La Brosse (V6 mise à jour du 18/10/21)

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Brétignelles

(Illustration : le manoir-ferme de Brétignelles)

Brétignelles était un fief ancien, à Pougny, que les Vaillant de Guélis conservèrent trois siècles durant après l’avoir acquis sans doute au XVIè siècle. Il paraît avoir relevé à l’origine de La Motte-Josserand, et fit un temps partie des biens du Prieuré N.-D. du Pré.

Il passa aux Lamoignon, une famille éminemment donziaise, par l’alliance d’Alixan de la Tournelle – d’une famille originaire du Morvan (Arleuf) – puis aux d’Armes, sgr de Vergers (voir cette fiche).

Le vieux manoir subsiste, assez dégradé, au coeur d’un domaine agricole.

Brétignelles paraît avoir eu un destin féodal associé en grande partie à celui de Villargeau voisin.

Voyez ci-dessous une notice, qui reste toutefois à compléter :

Brétignelles (V9 du 2/10/21)

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La Maison-Fort, à Bitry

(Illustration : tour du XIVè siècle)

Le château de la Maison-Fort à Bitry, non loin de Saint-Amand, sur une motte entourée de fossés, était un hexagone régulier, formé de courtines et de corps de logis, flanqués de tours rondes aux angles, élevé au XIVè siècle. Il n’en reste que le corps de logis nord, avec ses deux tours, le tout remanié à la Renaissance, et quelques autres vestiges.

La Maison-Fort était une terre mouvant de la baronnie de Saint-Verain, et le château fut sans doute construit par un sire d’Amboise-Saint-Verain. En 1458 il passa par échange à Jean des Ulmes, fils d’Huguette de Courvol (voir cette page) (qui avait épousé Perrinet Gressart en secondes noces).

Le fief passa ensuite par alliance à la famille de Beaujeu (Beaujeu-sur-Saône, Franche-Comté) puis aux du Bois des Cours (d’origine normande puis du Perche) pour lesquels il fut érigé en marquisat, et qui le conservèrent jusqu’à la Révolution.

Le dernier marquis de La Maison-Fort, Antoine Philippe dit Louis du Bois des Cours, fut un actif agent des Princes sous la Révolution et l’Empire, et a laissé plusieurs ouvrages, dont des Mémoires.

Voyez la notice décrivant la suite des seigneurs de la Maison-Fort, récemment complétée :

La Maison-Fort (V7 du 5/1/22)

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Angeliers, château fantôme

Angeliers, à Dampierre-sous-Bouhy, est un fief au château fantôme.

Il avait donné son nom à une famille, connue du XIIème au XVIème siècles, mais dont la généalogie reste fragmentaire.

Un château classique avait été construit par François de La Bussière, sgr d’Angeliers,  vers 1680 près du hameau de Mouvent. On lui donna le nom d’Angeliers (un étang de ce nom subsiste). Cette commune est limitrophe de l’Yonne et de Treigny, où se trouvaient les principales bases de la famille. Voir les fiches La Bussière et Guerchy.

Voir aussi ci-dessous une notice présentant la généalogie complète de cette famille, de ses différentes branches et des fiefs qu’elle a tenus :

Famille de La Bussière

Le 27 mars 1815, Edme Claude de la Bussière vend à Edme Morisset, le fermier, les parts qu’il a héritées de son père et de son frère. Ce domaine comprend à l’époque le château, deux domaines, ainsi que plusieurs fermes. Hyppolite son fils, détruira le château et reconstruira en 1847, à quelques dizaines de mètres, celui que nous connaissons d’après les anciennes cartes postales, qui fut à son tour démoli en 1905. Aujourd’hui il ne reste plus que la glacière, la maison du jardinier et la conciergerie.

Voyez le blog qui est consacré à ce site : chateau.angelier…

La seigneurie d’Angeliers, dont l’origine reste à identifier,  est arrivée dans la famille de la Bussière par le mariage de Françoise de Forests, dame d’Angeliers, avec Claude de la Bussière, vers 1570, et y resta jusqu’en 1822.

Voyez ci-dessous la notice consacrée aux seigneurs d’Angeliers. Les données concernant la famille originelle d’Angeliers restent fragmentaires et devront donc être précisées.

Angéliers (notice augmentée le 19/3/23)

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Château-du-Bois

La seigneurie du Boys, devenue « Châtel du Boys » puis Château-du-Bois était importante et ancienne. Elle contrôlait le territoire au sud et à l’est d’Entrains. On peut penser que celle de Réveillon en était un démembrement.

Leurs destins respectifs furent d’ailleurs parallèles, et associés à ceux d’autres fiefs voisins : Miniers, St-Cyr-les-Entrains (voir cette notice), ou encore Fondelin et Villenaut.

Une importante maison forte entourée de fossés a existé à Château-du-Bois, dont d’importants restes subsistent dans un grand domaine agricole du hameau.

Selon Baudiau (Histoire d’Entrains) Château-du-Bois s’est divisé en Petit et Grand Château-du-Bois, au fil de successions ; c’est ce qui explique que le titre de seigneur de Château-du-Bois fut détenu simultanément dans plusieurs familles.  Elle est passée par des alliances successives de la famille du Boys d’origine, aux sires de Veaulce, de Lenfernat, du Pont, et de Blanchefort.

Une partie fut acquise par Claude-André Le Clerczélateur de la conversion au catholicisme des populations autochtones de la Caraïbe, qui possédait également le fief de Miniers voisin, (voir l’étude de B. Roux sur « Le prêtre et le Callinago ; les Missions françaises auprès des Amérindiens des Petites Antilles au XVIIème sècle »).

Puis Château-du-Bois passa aux Bèze de Lys. Achetée en 1809 par le comte Antoine Roy, cette terre vint aggrandir le vaste domaine de son château de Réveillon, retrouvant ainsi leur unité ancienne.

Certains points restent à éclaircir dans la succession des seigneurs de Château-du-Bois qui est présentée dans la notice ci-dessous…

Château du Bois   (V7 corrigée et augmentée du 19/2/25)

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