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Lain

(Illustration : manoir de Lain)

Le petit manoir de Lain, en bordure du village, a remplacé au XVIIIème siècle une construction antérieure, siège d’une seigneurie ancienne, dont le pigeonnier est la trace. On la trouve souvent orthographiée « Lin ».

Le fief était à Erard de Boisjardin (voir cette fiche) au XIVème siècle. Il est passé aux Digoine, puis au grand capitaine Jean de Chevenon, ami du roi Charles VII et l’un des plus riches seigneurs de son temps. Les Corquilleray, du Gâtinais, puis les Pelorde, du Berry, et les Gamaches (originaires de Picardie et du Vexin) en ont successivement hérité, avant qu’il arrive dans les mains d’Antoine d’Assigny au début du XVIIIè. Ses descendants paraissent l’avoir conservé jusqu’à la Révolution

Ces dernières années le manoir est devenu un centre de formation et d’exposition de poteries. Voir son site : Terre Est Ouest (Manoir de Lain).

Comme vous le constaterez en lisant la notice ci-jointe, la succession des seigneurs de Lain que nous proposons, contient encore bien des incertitudes. Merci de votre aide !

Lain (V5 du 21/10/21)

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Saint-Sauveur, tour sarrasine

(Illustration : Office du Tourisme de Puisage)

L’importante châtellenie et l’ancien château de Saint-Sauveur-en-Puisaye – dont l’impressionnante « Tour Sarrasine » marque le visiteur – relevaient de l’évêque d’Auxerre,  au titre de la baronnie de Donzy, mais ils appartinrent dès l’origine aux comtes de Nevers.

Après l’union du comté à la baronnie de Donzy, Saint-Sauveur fut rattaché à cette dernière, à l’instar de Druyes (voir cette page). Les comtes de Nevers, barons de Donzy la conservèrent. Louis de Flandre en fit même don en 1324 à son ami Alfonso de La Cerda, fils de l’infant de Castille (et petit-fils d’Alphonse X), qui lui avait rendu de grands services à la guerre.

On trouve aux XIVème et XVème siècle des officiers royaux anoblis, les Le Clerc, comme seigneurs de Saint-Sauveur, dans des circonstances et suivant des modalités qui restent à élucider. Le fief fit retour aux comtes puis ducs de Nevers ensuite, et c’est Henriette de Clèves qui le cèda en 1600 à François d’Agès, un seigneur bordelais établi en Donziais. Saint-Sauveur sera ensuite saisi et vendu judiciairement à Pierre Nigot, entrepreneur enrichi par l’exploitation des coches d’eau sur l’Yonne et la Seine, en 1686. 

En 1794, la seigneurie est achetée par les Vathaire de Guerchy (voir article Guerchy).

Le château de Saint-Sauveur, remanié au fil des siècles, abrite aujourd’hui le Musée Colette.

                                                     3067475703_1_3_HM0jC2HW

Voyez la suite des seigneurs de Saint-Sauveur dans la notice ci-jointe, et aidez-nous à préciser les points encore obscurs…. 

Saint-Sauveur (V. améliorée du 12 mai 2019)

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Beauvais et Lainsecq

(Illustration : château de Beauvais)

L’histoire de la seigneurie de Beauvais, associée à celle de Lainsecq (châtellenie de Saint-Sauveur), est très liée à celle de la baronnie de Toucy. Le fief échut au XVIème siècle à la famille nivernaise de La Ferté-Meung (sur cette famille voir : « la famille de Meung et ses alliances », par Jean Mesqui), via les sires de Savoisy et ceux de La Rivière. Un petit château XIXème a remplacé l’ancienne demeure féodale. Le parc, remarquable, est inscrit à l’Inventaire du patrimoine.

La terre de Lainsecq-Beauvais aurait pu être apportée aux Savoisy par le mariage de Charles de Savoisy (1368-1420), sgr de Seignelay – un personnage important de la Cour de Charles VI, dont il était le Chambellan et l’ami – avec Yolande de Rodemachern, héritière des comtes de Bar-Toucy (voyez leur généalogie complète sur Racineshistoire).

François de La Ferté-Meung, premier nommé « sgr de Beauvais », fils d’Anne de La Rivière, a sans doute hérité de ces terres par l’échange que fit le père d’Anne avec son cousin Savoisy, puisque les enfants du bâtard Henri de Savoisy, à qui elles avaient été données, n’eurent pas de postérité. Ce François pourrait être le constructeur du premier château.

Elle échut enfin par alliance en 1644 aux Le Caruyer, d’origine normande, (ou « Le Caruyer de Beauvais ») dont les descendants l’ont conservée.

Voyez la liste des seigneurs dans la notice ci-dessous (V5 augmentée du 10 jan 2020), que vous pourrez nous aider à préciser :

Beauvais

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Chauminet

(Illustration : armes de La Rivière)

Aucune trace visible à Chauminet, hameau de Sougères-en-Puisaye, d’un ancien château. Pourtant, cette seigneurie est citée de façon autonome dès la fin du XVème siècle. Elle aurait appartenu aux La Rivière, seigneurs de la Borde (à Leugny, en Auxerrois), issus de Guillaume, un bâtard de La Rivière en Donziais.

Elle fut rattachée à celle de Pesselières voisine (voir cette fiche) en 1738, lors de son rachat par Marguerite de Grivel de Groussouvre.

Voyez ci-dessous la notice consacrée à la suite des seigneurs de Chauminet, qu’il conviendra de compléter sur certains points…

Chauminet (V4 corrigée et complétée le 21/12/21)

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