Archives de catégorie : Colméry

Dreigny, à Colméry

(Illustration : archers de la garde écossaise)

Le petit fief de Dreigny, à Colméry, où aucune trace castrale ne subsiste, doit être ajouté à la liste des terres nobles de ce modeste village. Il s’agissait peut-être d’un arrière-fief qui en fut détaché.

Nous avons ainsi examiné l’histoire de Savigny, Malicorne, Le Vaudoisy, ou encore de la Forest-de-Lorme.

Rappelons ici l’exceptionnelle documentation du site Cahiers du Val-de-Bargis, véritable musée numérique de cette partie sud du Donziais, autour de l’ancien château comtal de Chateauneuf.

Le premier seigneur identifié de Dreigny, au milieu du XVIème siècle, était un gentilhomme venu d’Ecosse pour servir comme archer dans la Garde écossaise : Jehan Angulby, dont le nom fut transformé ensuite en Augulby.

Après quelques avatars, Dreigny fut acquis par le comte de Fonfaye, François de Morogues, et vendu comme Bien de la Nation à la Révolution.

 

Voyez ci-dessous une première notice consacrée à la succession des seigneurs de Dreigny. Bien que son histoire soit peu documentée, en particulier dans Marolles, nous ne désespérons pas de l’enrichir, avec votre aide…

Dreigny

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Savigny, à Colméry

(Illustration : l’ancien moulin de Savigny, sur la Talvanne – source Cahiers du Val de Bargis)

Le fief de Savigny, à Colméry, avec son moulin sur la Talvanne, était un arrière-fief de Colméry.

Sur l’histoire ancienne de beau village, comme de toute la région de Châteauneuf,  ne manquez pas de consulter l’excellent site : « Cahiers du Val de Bargis« .

Savigny a donc été détenu par les seigneurs de Colméry jusqu’à sa vente, à la fin du XVIème siècle, aux Maignan, notaires à Donzy, dont les héritiers le céderont à la comtesse de Fonfaye, Louise de Prunelé, veuve de François Gabriel de Morogues.

Il y aurait eu une maison-forte, dont les traces sont signalées à quelque distance du domaine actuel de Savigny, en lisière de forêt.

Voyez ci-dessous la notice décrivant, en l’état actuel de nos connaissances, la succession des seigneurs de Savigny.

  Savigny  (V4 du 49 janvier 22)

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La Forest-de-Lorme, à Colméry

La « Forest-de-Lorme » serait un fief de Colméry, mais on ne sait pas vraiment où…

Jean de Mello – qu’il faudrait pouvoir situer dans la généalogie de cette famille picarde puis bourguignonne venue en Nivernais – fait hommage pour cette terre en 1329 ? 

En 1348, Hue d’Amboise, qui a épousé l’héritière de Saint-Verain – fille de Jeanne de Mello, qui lui a sans doute légué le fief -, fait hommage à son tour.

La Forest-de-Lorme est dès lors associée à la seigneurie de la Maisonfort à Bitry, que se transmet une branche de la maison d’Amboise-Saint-Verain. On retrouve le fief en 1533 aux mains de Claude de Beaujeu, second époux de Marie des Ulmes, héritière de la Maison-Fort.

Le fief appartient ensuite aux Monnot, bourgeois de Nevers et de Donzy au service du Duc, à la fin de ce même siècle. Il leur a peut-être été attribué en même temps que Chailloy, après confiscation, pour les mêmes raisons : les Beaujeu étaient protestants.

Les Monnot sont impliqués dans l’industrie métallurgique naissante : habitant à Lépeau (Donzy) ou à Chailloy, comme maîtres de forges. Ils s’allient dans la bourgeoisie rurale et la petite aristocratie du voisinage ou en Orléanais. On les suit sur six ou sept générations.

La trace de la Forêt-de-Lorme se perd à nouveau au XVIIIème siècle.

La localisation de ce fief forestier reste mystérieuse. Le site « Cahiers du Val de Bargis », qui propose pourtant une approche très documentée de cette paroisse et des nombreux fiefs qu’elle comprenait, n’en fait pas état. On ne le trouve pas davantage sur les cartes. Il est donné par Marolles comme appartenant à la châtellenie de Donzy, mais certaines sources le placent à Donzy ou à Suilly-la-Tour.

Voyez ci-dessous la notice qui présente la succession des seigneurs de la Forêt-de-Lorme, sur la base d’un certain nombre d’hypothèses que nous formulons.

Des précisions complémentaires devront y être apportées pour les origines comme pour la dernière période, mais surtout sur son emplacement.

Merci à l’avance pour votre aide…

La Forêt-de-Lorme  (V3 du 4/1/22)

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Le Vaudoisy, une terre clunisienne

(illustration : le prieuré Notre-Dame du Pré)

Mentionné en 1516, date de l’installation des sires de la Bussière, le Vaudoisy, à Colméry , enclavé dans la grande forêt et proche de Menou, était une terre du prieuré clunisien de Notre-Dame du Pré à Donzy, qui le donnait à bail. Il était donc indépendant de Colméry.

Il y avait là une motte féodale et des fossés, et Jean de La Bussière – gentilhomme verrier déjà implanté à La Bruère (Treigny, en Puisaye donziaise) – s’engagea à y construire une maison et une verrerie, alimentée par les bois du voisinage.

Voir la notice consacrée à la Généalogie de La Bussière.

Ce fief était donc sous-inféodé par le Prieuré, qui restait titulaire des droits de haute justice.

Une bonne partie des informations a été fournie par le site cahiers-du-val-de-bargis, très bien documenté sur Colméry en général et sur ce hameau en particulier.

Voyez ci-dessous une courte notice sur les seigneurs du Vaudoisy…

Le Vaudoisy

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Malicorne, à Colméry

(illustration : lavoir de Malicorne)

Le joli hameau de Malicorne (à Colméry) a été construit en partie avec les pierres d’un château fort détruit vers 1367 par les Anglais. Il en subsiste quelques vestiges dans la cour du domaine des Tayauts.

Le nom de Malicorne viendrait de la mauvaise réputation de ses premiers seigneurs, peu accueillants. Mal y corne : « Pour ton malheur, en vain, là, appelle au son du cor ! ».

On n’a pas encore pu identifier les seigneurs de Malicorne avant Marie de la Bussière, au XVIème siècle, issue dans doute de la branche cadette du Vaudoisy de cette famille.

La seigneurie passe ensuite aux Farou, venus du Berry, puis aux Rosel et aux Viry, déjà rencontrés à Mocques et à Port-Aubry.

Une partie des informations nous a été fournie par le site Cahiers du Val de Bargis, très documenté sur l’histoire de Colméry.

Ci-dessous une notice encore incomplète sur les seigneurs de Malicorne, qui ne débute qu’au XVIème siècle, faute d’indications antérieures.

Merci de nous aider à l’enrichir !

Malicorne  (V4 du 15 juillet 2021)

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