Archives de catégorie : Nièvre

Arquian, vive la Reine !

(Illustration : la reine Marie-Casimire avec ses enfants, 1684)

Le nom d’Arquian, seigneurie érigée en marquisat pour Antoine de La Grange (voir : Généalogie de La Grange) à la fin du XVIème siècle, a été rendu célèbre par l’accession au trône de Pologne de Marie-Casimire de la Grange d’Arquian lors de l’élection en 1672 de Jean III Sobieski comme Roi, qu’elle avait épousé en secondes noces en 1665, après un premier mariage polonais.

Détenue à l’origine par les sires de Saint-Verain et les Montaigu, puis par les Guytois, le fief passe par alliance aux sires de La Grange, sgr de Montigny, en Berry, qui en prendront dès lors le nom, ainsi que les armes des anciens seigneurs. Il est vendu au début du XVIIIème siècle à Guillaume de Masin, issu d’une vieille famille piémontaise.

Un château construit au XVIIème siècle et modifié au XIXème, a sans doute succédé sur le même site entouré de fossés, à une ancienne demeure féodale.

Voyez ci-dessous la notice présentant la succession des seigneurs (marquis et comtes) d’Arquian. Elle a été complétée par des références fournies par un internaute, que nous remercions…

Arquian (V8 corrigée le 1/5/25) 

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Chasnay – La Vernière

(Ilustration : vignobles des Côteaux Charitois à Chasnay)

La seigneurie de Chasnay apparaît très tôt aux mains des Lamoignon, famille venue des Amognes en Donziais, où elle s’établit dès le XIVème siècle, et où elle tiendra plusieurs seigneuries. (cliquez sur ce nom dans la liste des « étiquettes »)

Puis Chasnay passe par alliance aux Pernay, dont l’origine est très voisine, et qui seront également seigneurs du Magny et de Suilly à partir de 1450.

Au début du XVIème siècle Chasnay passe – dans des conditions qu’il faudra préciser – à Jean de La Barre, seigneur de Gérigny près de la Charité, dont les descendants le conserveront jusqu’au début du XVIIIème. Son fils Florent est également « seigneur de la Vernière » à Chasnay, où la famille paraît s’être établie, en construisant sans doute un premier château.

En 1701, Chasnay et la Vernière sont vendus et passent aux Girard de Busson, qui rénovent le château de la Vernière et conservent ces fiefs jusqu’à la Révolution.

La vocation viticole des Côteaux Charitois s’est fortement réaffirmée ces dernières années : voyez le site de l’appellation Côtes de La Charité…

Et la notice sur la suite des seigneurs de Chasnay, qu’il faudra compléter…

Chasnay – La Vernière  (V7 mise à jour le 31-12-21)

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Champlemy

(Illustration : armes de La Rivière)

Le fief de Champlemy, relevant de l’évêché d’Auxerre, fut détenu par Hugues de Thil, fondateur avec sa femme Alix de Montenoison de l’abbaye de Bourras (1119), puis par une famille éponyme, dont on sait peu de choses. Il était aux mains de Marguerite de Fontenay, femme de Guy de Thianges, en 1364, qui fit sans doute construire le château féodal dont on voit aujourd’hui les ruines.

A la fin du XIVe siècle, cette terre passa par alliance à Bureau de La Rivière, Gouverneur du Donziais et du Nivernais, Chambellan de Charles VI, neveu du célèbre  Bureau de La Rivière, conseiller et ami de Charles V, inhumé à Saint-Denis. Une branche de cette lignée éminemment donziaise tint le fief jusqu’au XVIIe siècle, époque à laquelle il fut vendu par Léonor de Rabutin (le père du fameux Bussy-Rabutin), qui en avait hérité, à Anne de La Guiche, femme du maréchal de Schomberg, et passa à ses descendants jusqu’à la Révolution

C’est dans le parc du château – aujourd’hui presque complètement en ruine – que naît la Nièvre de Champlemy qui rejoint à Guérigny la Nièvre d’Arzembouy. On est ici aux limites méridionales de l’ancien Donziais.

Ci-dessous une notice sur la succession des seigneurs de Champlemy. Il serait utile d’y ajouter des indications plus précises sur la famille « de Champlemy ». Merci de votre concours…

Champlemy  (V6 du 24/12/21)

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Fonfaye

Fonfaye est une seigneurie ancienne, relevant de Châteauneuf, mentionnée pour la première fois en 1154, mais la succession de ses premiers seigneurs reste confuse.

Elle est bien repérée à partir des Tenon, bourgeois de Nevers, au XVème siècle, par ailleurs seigneurs de Nanvignes (Menou, voir cette notice).

Fonfaye sera vendu en 1656 à Henri-Louis de Morogues, sgr de Sauvage (à Beaumont-la-Ferrière), dont les descendants, titrés ensuite : « comtes de Fonfaye », conserveront ce fief jusqu’à la Révolution.

Une harmonieuse construction de la fin du XVIIème siècle (rénovée au XIXè), sans doute réalisée par les Morogues, a succédé à une ancienne demeure féodale, au milieu de ces prairies isolées.

Voyez ci-dessous la notice présentant la succession des seigneurs de Fonfaye, qui reste à compléter :

Fonfaye (V4 présentation modifiée le 1/1/22)

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Savigny, à Billy

(Illustration : Billy-sur-Oisy, restes des fortifications)

Le fief de Savigny à Billy-sur-Oisy – siège d’une ancienne châtellenie – est ancien. Il a été détenu par un archer de la Garde écossaise puis par les Courvol, les Mullot à partir du XVIIème siècle, et à nouveau par une branche de la famille de Courvol, associé au fief du Fey.

Une gentilhommière (XVIIIè ?) en conserve la trace.

Merci de nous aider à compléter la notice ci-jointe…

  Savigny (V. largement complétée du 21 oct 2021)

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