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Arbourse

La seigneurie d’Arbourse – ou Arbouse, ou Rebourse – avait donné son nom à une famille chevaleresque, proche des comtes de Nevers – Donzy, qu’on retrouve dans quelques  actes aux XIIIème et XIVème siècles. Les sires d’Arbouse étaient également seigneurs de Chailloy à Suilly-la-Tour.

Non loin du village, le château dit « de Vendôme » – nom dérivé de « Vendonne« , fief à proximité de Cercy-la-Tour, dont le seigneur avait recueilli l’héritage des sires d’Arbouse par alliance au début du XVème siècle – est construit sur l’emplacement de la maison forte d’origine : l’ancienne Tour de Rebourse.

Il est l’aboutissement de divers remaniements : au XVIIe siècle les Rolland, héritiers à leur tour de cette seigneurie qui n’a jamais été vendue des origines à la Révolution, font bâtir sur les ruines un château ; au XIXe siècle, Paul de Rolland ajoute les deux ailes ainsi qu’une terrasse et un escalier monumental.

Voyez ci-contre la notice correspondante (V5 du 29-12-21)  :    Arbourse

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Chasnay – La Vernière

(Ilustration : vignobles des Côteaux Charitois à Chasnay)

La seigneurie de Chasnay apparaît très tôt aux mains des Lamoignon, famille venue des Amognes en Donziais, où elle s’établit dès le XIVème siècle, et où elle tiendra plusieurs seigneuries. (cliquez sur ce nom dans la liste des « étiquettes »)

Puis Chasnay passe par alliance aux Pernay, dont l’origine est très voisine, et qui seront également seigneurs du Magny et de Suilly à partir de 1450.

Au début du XVIème siècle Chasnay passe – dans des conditions qu’il faudra préciser – à Jean de La Barre, seigneur de Gérigny près de la Charité, dont les descendants le conserveront jusqu’au début du XVIIIème. Son fils Florent est également « seigneur de la Vernière » à Chasnay, où la famille paraît s’être établie, en construisant sans doute un premier château.

En 1701, Chasnay et la Vernière sont vendus et passent aux Girard de Busson, qui rénovent le château de la Vernière et conservent ces fiefs jusqu’à la Révolution.

La vocation viticole des Côteaux Charitois s’est fortement réaffirmée ces dernières années : voyez le site de l’appellation Côtes de La Charité…

Et la notice sur la suite des seigneurs de Chasnay, qu’il faudra compléter…

Chasnay – La Vernière  (V7 mise à jour le 31-12-21)

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Champlemy

(Illustration : armes de La Rivière)

Le fief de Champlemy, relevant de l’évêché d’Auxerre, fut détenu par Hugues de Thil, fondateur avec sa femme Alix de Montenoison de l’abbaye de Bourras (1119), puis par une famille éponyme, dont on sait peu de choses. Il était aux mains de Marguerite de Fontenay, femme de Guy de Thianges, en 1364, qui fit sans doute construire le château féodal dont on voit aujourd’hui les ruines.

A la fin du XIVe siècle, cette terre passa par alliance à Bureau de La Rivière, Gouverneur du Donziais et du Nivernais, Chambellan de Charles VI, neveu du célèbre  Bureau de La Rivière, conseiller et ami de Charles V, inhumé à Saint-Denis. Une branche de cette lignée éminemment donziaise tint le fief jusqu’au XVIIe siècle, époque à laquelle il fut vendu par Léonor de Rabutin (le père du fameux Bussy-Rabutin), qui en avait hérité, à Anne de La Guiche, femme du maréchal de Schomberg, et passa à ses descendants jusqu’à la Révolution

C’est dans le parc du château – aujourd’hui presque complètement en ruine – que naît la Nièvre de Champlemy qui rejoint à Guérigny la Nièvre d’Arzembouy. On est ici aux limites méridionales de l’ancien Donziais.

Ci-dessous une notice sur la succession des seigneurs de Champlemy. Il serait utile d’y ajouter des indications plus précises sur la famille « de Champlemy ». Merci de votre concours…

Champlemy  (V6 du 24/12/21)

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Fonfaye

Fonfaye est une seigneurie ancienne, relevant de Châteauneuf, mentionnée pour la première fois en 1154, mais la succession de ses premiers seigneurs reste confuse.

Elle est bien repérée à partir des Tenon, bourgeois de Nevers, au XVème siècle, par ailleurs seigneurs de Nanvignes (Menou, voir cette notice).

Fonfaye sera vendu en 1656 à Henri-Louis de Morogues, sgr de Sauvage (à Beaumont-la-Ferrière), dont les descendants, titrés ensuite : « comtes de Fonfaye », conserveront ce fief jusqu’à la Révolution.

Une harmonieuse construction de la fin du XVIIème siècle (rénovée au XIXè), sans doute réalisée par les Morogues, a succédé à une ancienne demeure féodale, au milieu de ces prairies isolées.

Voyez ci-dessous la notice présentant la succession des seigneurs de Fonfaye, qui reste à compléter :

Fonfaye (V4 présentation modifiée le 1/1/22)

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Faulin, fief Le Bourgoing

Aux pieds d'une colline boisée, le château de Faulin à Lichères-sur-Yonne, est un magnifique ensemble architectural de la fin du Moyen-âge et de la Renaissance. Il est mentionné pour la première fois au XIIIe siècle et appartient alors aux Ascelin, seigneurs de Châtel-Censoir, qui ont essaimé aussi à Merry-sur-Yonne.

On le trouve en 1389 – dans des conditions qui restent à préciser – en la possession de Jean Le Bourgoing, sgr de Champlévrier en Morvan, d’une vieille famille nivernaise dont les descendants directs le conservent durant trois siècles et font élever, à la fin du XVe siècle, le manoir actuel. Plusieurs d'entre eux occupent des charges importantes à la cour des ducs de Nevers.

L'ensemble est constitué du château et de sa basse-cour entourés par une enceinte rectangulaire cantonnée de 3 tours circulaires, d'une tour maîtresse (donjon) et d'une tour sur plan carré. Le logis qu'on voit aujourd'hui a été construit à l’aube d’une nouvelle période de prospérité dans un style gothique puis Renaissance, plus agréable à vivre mais gardant un système défensif pour protéger les récoltes des bandits de grand chemin et des mésententes locales.

En 1699, l'héritière des Le Bourgoing de Faulin apporte le fief à Paul de Grivel de Grossouvre, sgr de Pesselières et Chauminet en Puisaye (voir ces notices) maître de camp de cavalerie, d'une famille ancienne du Bourbonnais.

Le château est vendu quelques années plus tard à David Pierre Perrinet du Pezeau, gendre d’un Fermier général, et passe ensuite par deux alliances successives aux Damas d’Antigny, et enfin aux Vogüé, sgr de Commarin, au début du XIXème. De cette époque datent les bâtiments d'exploitation qui entourent le manoir.

Voyez le site : Château de Faulin

Et ci-dessous une notice sur la succession des seigneurs ; merci de nous aider à la compléter, notamment pour les premiers échelons…

Faulin (V5 augmentée du 20/1/18)

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