Archives par mot-clé : buxière

Le Jarrier, au bord de la Loire

(Illustration : la Loire à La Celle)

Le Jarrier, à La Celle-sur-Loire, petit fief ancien, relevait à l’origine de Saint-Verain comme toute la contrée. Une branche cadette des barons de Saint-Verain s’était d’ailleurs établie à La Celle.

Il ne doit pas être confondu avec une importante terre du même nom en Sancerrois…

Le fief passa en plusieurs mains, plutôt bourgeoises, dont celles des Petot, marchands de Cosne au XVème siècle, puis des (La) Buxière, qu’on retrouve en d’autres sites. On perd sa trace pendant près de deux siècles – à l’époque précisément à laquelle la maison a été construite – et on la retrouve aux mains des Bouchet, d’Henrichemont, puis par alliance des Lecourieux, bourgeois et maires de Cosne au XVIIIème siècle.

A la veille de la Révolution, la gentilhommière appartient aux Grangier de la Marinière, leurs descendants, et restera dans cette famille.

Autrefois il n’y avait au Jarrier qu’un pavillon de chasse datant d’Henri IV, peut-être construit par les héritiers de Gilbert de Bonnay. Ce pavillon avec son haut toit pentu, hérissé de deux élégantes girouettes, constitue le cœur de la maison. Les deux ailes basses qui le prolongent ont été ajoutées par la suite. L’ensemble est harmonieux. Les deux grands communs qui encadrent la cour ont été édifiés aux XVIIIè et XIXè siècles. Certaines de leurs baies, en demi-lune, cernées de briques rose et bleu, sont typiques de cette région proche de la Puisaye. 

Ci-dessous une notice présentant la succession des seigneurs, ou propriétaires, du Jarrier. Un vide de près de deux siècles reste à combler…merci de votre aide !

Le Jarrier  (V3 du 21 déc 2021)

Share

Montbenoît, à Pougny

Le fief de Montbenoît, à Pougny, est repéré depuis le XVème siècle, détenu par les Buxière, également seigneurs du Jarrier à la Celle-sur-Loire.

Cette famille de Buxière (ou Buxière, ou de La Buxière…) venue du Berry en Nivernais, dont l’origine réputée cosnoise ou donziaise n’est pas véritablement identifiée (cf. Villenaut), pourrait être de la même souche que les sires de La Bussière, très implantés en Puisaye (voir notices : La Bruère, Guerchy et La Bussière, à Treigny).

On ne voit aucune trace castrale dans le village de Montbenoît, situé sur une hauteur et entouré aujourd’hui de vignobles.

Un modeste prieuré bénédictin a existé à Montbenoit, doté d’un petit domaine foncier, aujourd’hui disparu. D’après des recherches effectuées par A. Boucher-Baudard, il aurait été situé non loin de la gentilhommière de la fin du XVIIIème siècle, dans le village. Un chemin aujourd’hui effacé conduisait du prieuré à l’église de Pougny. Il est probable que ses terres furent acquise par les seigneurs laïcs.

Le fief de Montbenoit passe par alliance aux Chéry et aux Troussebois, avant d’être vendu aux Frappier (devenus Frappier de Montbenoît), originaires de Donzy, vers 1600, qui le conservent jusqu’à la Révolution.

Voyez ci-dessous la notice détaillée, qu’il faudrait compléter pour les origines, certainement plus anciennes, de ce fief.

Montbenoît (V3 du 23/12/21)

D enluminé

Share