Archives par mot-clé : donzy

Villechaud, résidence épiscopale

(Illustration : crue de la Loire à Cosne – 1856)

La tour acccolée à la chapelle Sainte-Brigitte de Villechaud, au sud de Cosne, est l'ultime trace du château que les évêques d'Auxerre y avaient fait construire au XIIIème siècle, et qui fut, à l'instar de Régennes, au bord de l'Yonne en aval d'Auxerre, ou de Varzy, une de leurs résidences habituelles. Ils marquaient là un souci d'occupation et de défense de leur territoire, qui faisait d'eux des seigneurs temporels autant que des chefs spirituels.

Voyez ci-dessous la notice consacrée à ce site épiscopal, complétée d'un plan cadastral illustrant la configuration ancienne, et d'un résumé historique, tous deux fournis par un internaute que nous remercions vivement pour ses contributions. 

Villechaud  (V3 du 20 nov 2018)

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Insèches, à Alligny

(Illustration : château d’Insèches)

L’histoire de la seigneurie d’Insèches est liée à celle de Saint-Père (voir cette fiche). Elle revient au fils cadet de François de Stutt (voir fiche Tracy). Une grande bâtisse de la fin du XVIIIème siècle a pris la place d’une demeure ancienne.

Un acte de 1627 nous apprend qu’Etienne de Stutt, fils cadet de François, y demeurait. Insèches passa ensuite par alliance aux Foucauld du Berry, originaires du Périgord, et fut vendu en 1843 à Gabriel Renaud Provost-Dumarchais, sénateur de la Nièvre, qui fit reconstruire le château.

Voyez ci-dessous la notice consacrée aux seigneurs d’Insèches que nous avons complétée en décembre 2021  :

Insèches    (V4 du 24/12/21)

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Champromain

(Illustration : forêt de Donzy)

Champromain – un nom qui sent bon son antiquité – aurait appartenu aux sires de Saint-Verain à l’origine (Voir la notice Saint-Verain).

Le site domine la vallée de la Talvanne des hauteurs de la forêt de Donzy. Une gentilhommière du XIXème siècle a remplacé l’ancienne demeure d’une branche de la famille donziaise de Lamoignon, mais des éléments anciens subsistent.

La première mention connue de nous est celle de Jeanne de Lamoignon, « dame de Champromain » en 1520, fille de Charles et Claude d’Auroux, et petite-fille d’Alixand de La Tournelle-Maisoncomte, dame de la Motte-Josserand. Il est possible que Champromain ait appartenu, comme bien d’autres terres en Donziais, aux sires de La Rivière, dont Alixand descendait par sa mère. Le lien entre l’héritage de Saint-Verain et Jeanne de Lamoignon reste en tout cas à établir.

Une des dernières dames de Champromain – en partie – avant la Révolution, était la sœur du grand architecte Jacques-Germain Soufflot, originaire d’Irancy.

Voyez ci-dessous une notice détaillée, qui reste à compléter avec votre concours :

Champromain  (V complétée le 20/9/22)

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Bourras, les cisterciens à l’oeuvre

(Illustration : Bourras, l’ancien logis abbatial)

Fondée au début du XIIème siècle par Hugues de Thil, seigneur de Champlemy et Alix de Montenoison son épouse, l’abbaye cistercienne N.-D. de Bourras, à Saint-Malo-en-Donziais, était la première fille de Pontigny, qui envoya des moines pour cette nouvelle fondation. Elle relevait de l’évèché d’Auxerre, et on doit considérer le territoire autour de Chateauneuf comme partie intégrante du Donziais, même si le chef-lieu appartenait au comte de Nevers.

Elle fut un établissement prestigieux, à la tête de domaines considérables dans cette vallée où les moines aménagèrent de grandes exploitations agricoles à la place des marais, apportant des techniques nouvelles. La liste de ses prieurs commendataires à partir du XVIème siècle, confirme que Bourras, à défaut d’un rayonnement religieux maintenu, devait procurer un revenu significatif.

Il ne reste presque rien des bâtiments d’origine : l’église a été détruite, et seules subsistent quelques arcatures de l’ancien cloître roman, derniers témoins de la gloire passée de Bourras. 

Un abbé commendataire a fait construire au XVIIIè siècle une véritable gentilhommière, qui veille toujours, au coeur de cette vallée isolée, sur le souvenir des valeureux moines qui l’avaient animée de leurs chants des siècles durant.

Voyez ci-dessous une notice largement inspirée par le travail de l’abbé L. Charrault, dans son petit livre sur Chateauneuf au Val-de-Bargis (complétée le 24 déc 2021) :

N.-D. de Bourras

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St-Nicolas de Réveillon, prieuré évanoui

(Illustration : ruines de l’abbaye de l’Epeau, Donzy) 

Modeste prieuré cistercien de l’Ordre du Val des Choux, à la « collation » de l’Abbé de l’Épeau, c’est-à-dire dépendant de cette abbaye dont le chef nommait le prieur, Saint-Nicolas de Réveillon avait été fondé avant 1250 à St-Cyr-les-Entrains, mais n’y a laissé aucune trace visible.

Il devait être reconstruit en 1770 à l’emplacement initial, mais le curé d’Entrains, également prieur commendataire de Saint Nicolas, préféra utiliser le « quart de réserve des coupes de bois » pour agrandir l’église paroissiale St-Sulpice par une chapelle derrière le chœur, qui tint lieu dès lors de prieuré.

Voyez ci-dessous une notice consacrée pour l’essentiel à l’ordre du Val des Choux, car on ne sait presque rien du prieuré St-Nicolas lui-même :

Le prieuré St-Nicolas de Réveillon

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