A PROPOS DU SITE…

(Illustration : « Le labour nivernais » par Rosa Bonheur, 1889, Musée d’Orsay)

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Bonjour, et bienvenue sur ce site. J’espére qu’il vous intéressera et que vous y apporterez votre contribution…

En retraite après une longue carrière administrative, j’ai ouvert ce blog en octobre 2015. Je suis passionné d’histoire médiévale, familier de la région de Donzy d’où une partie de ma famille est originaire, et intéressé par la généalogie ancienne. J’alimente le blog et je le gère seul, avec le concours de certains visiteurs eux aussi passionnés.

Il est entièrement gratuit et ne contient aucune publicité. 

Il présente, pour les faire partager et les enrichir, les résultats de mes recherches personnelles sur l’histoire du Donziais, de ses fiefs, châteaux et seigneurs, de ses abbayes aussi, dans leur environnement féodal et leur contexte historique. Il est étayé par une bibliothèque assez importante, par des recherches documentaires approfondies, et par une connaissance ancienne et intime du terroir concerné. Il s’enrichit grâce aux contributions de ses visiteurs.

Quelques indications pour vous y retrouver :

1 – Organisation

Le site propose des articles ponctuels sur le Donziais avant la Révolution, au travers de l’histoire des sites (fiefs, châteaux) (exemple : les Granges à Suilly-la-Tour) et des personnages plus ou moins célèbres qui y ont vécu ou les ont détenus. Il s’intéresse aussi aux abbayes qui leur étaient liées et qui sont pour la plupart en ruines.  Au travers de cette approche « terrienne », il dresse le portrait des principales lignées féodales qui ont marqué cette région, intégrée au Nivernais, mais restée différente.

Ces articles sont classés par catégories (type, sous-région, châtellenie, commune, département), affichées en tête. Grâce aux titres et à des mots-clefs (affichés également), ils sont accessibles par  les moteurs de recherche et par l’outil de recherche du site. Des liens sont établis pour approfondir des recherches en passant d’une page à l’autre. Des listes exhaustives des sites étudiés, assorties de liens, sont également fournies par les pages de tête.

De nombreux liens vers des sites documentaires, nationaux ou locaux sont proposés (exemple : Cahiers du Val-de-Bargis).

Des notices (au format Pdf, exemple : Favray) sont souvent attachées aux articles pour fournir des indications beaucoup plus détaillées, que vous pourrez télécharger et imprimer. Elles ont vocation à être enrichies.

2 – Contenu

Le site traite du Donziais dans son acception ancienne, c’est-à-dire du territoire de l’ancienne baronnie de Donzy, relevant de l’évêque d’Auxerre, à cheval sur les départements actuels de la Nièvre et de l’Yonne.

Il aborde son environnement féodal : evêché d’Auxerre ; comté de Nevers, auquel Donzy fut vite associé, puis duché ; grands fiefs voisins : baronnie de Saint-Verain, baronnie de Toucy et Terre de Puisaye, comté de Gien, comté de Sancerre, seigneurie de Courtenay.

Ce territoire était divisé en châtellenies, auxquelles les fiefs étaient rattachés. La baronnie comprenait à l’origine les châtellenies de Donzy, Cosne, Entrains, Etais, Corvol-l’Orgueilleux et Billy (réunies) ; celles de Druyes, Saint-Sauveur et Chatel-Censoir, lui furent ensuite adjointes. Une page pour chacune d’elle – dans le menu déroulant – fournit la liste des sites étudiés (ex. : châtellenie de Donzy). Le site traite également des fiefs de la châtellenie de Chateauneuf-Val-de-Bargis, dont l’appartenance au Donziais fut discutée mais finalement reconnue par le Parlement de Paris. Il aborde aussi ceux de la baronnie de Saint-Verain, qui devint une châtellenie rattachée à Donzy après sa disparition comme fief autonome au XVème siècle.

3 – Contributions

Nous livrons l’état actuel, bien imparfait, de nos connaissances, dans des présentations qui ont vocation à être mises à jour ou corrigées (révisions mentionnées et datées sur les notices). Un espace de commentaire vous est proposé à chaque page ou article, pour vous permettre d’exprimer vos remarques, critiques et suggestions.

Je m’engage à en tenir le plus grand compte – car les données proposées sont incomplètes et peuvent être involontairement erronnées – et à vous répondre systématiquement. Visons ensemble une amélioration permanente….

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10 Décembre 2021 :

J’ai élaboré une synthèse des recherches effectuées pour documenter ce site. Elle propose un développement chronologique et des approches thématiques, pour éclairer l’histoire de la féodalité en Donziais en la reliant aux étapes de la grande Histoire. Elle est maintenant disponible sous la forme d’un livre (10 décembre 2021).

Il est disponible dans une édition brochée (335 pp.), avec petites illustrations en couleur, appareil de notes et bibliographie, au prix de 20,99 € (+ port, livraison en quelques jours….)

Vous pouvez vous le procurer sur Amazon (livres, entrée par le titre ou par l’auteur) ou directement en cliquant sur le lien ci-dessous :

« TERRES ET SEIGNEURS EN DONZIAIS – La baronnie de Donzy des origines à la Révolution « 

Merci de votre attention, de votre soutien et …bonne lecture !

Didier CHABROL

D enluminé

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77 réflexions sur « A PROPOS DU SITE… »

  1. Bonjour, j’ai été très intéressé par vos recherches et en particulier par la mention du testament de Simon Guytois que vous dîtes être aux archives du Cher. J’aurais aimé connaître sa référence précise. Pouvez-vous m’en dire plus ? Merci d’avance. Cordialement.

    1. Bonjour,
      merci pour vos appréciations.
      Je pense que vous évoquez le partage de 1521 cité dans la notice sur Arquian, ou dans celle sur la famille de La Grange.
      Il s’agit de citations tirées des fonds notariaux des Archives du Cher, où vous pouvez sans doute les trouver car ils doivent être classés par office notarial.
      Je n’ai pas souvenir de les y avoir consultés moi-même, ces citations doivent donc être tirées d’une publication que j’ai reprise (sans la citer hélas…) mais sur laquelle je n’arrive pas à mettre la main.
      Je vais y travailler et je ne manquerai pas de vous tenir au courant si je m’y retrouve dans mes notes…parfois assez anciennes.
      Bien cordialement

  2. Bonjour, vous avez publié une notice sur les seigneurs d’Arquian. Je m’intéresse plus particulièrement au dernier comte, Jean de Bechon d’Arquian. Pouvons nous échanger ? Merci d’avance. Cordialement.
    DT

  3. BonjourComme je ne vois pas sur le site le commentaire que je vous ai laissé il y a trois jours, je le reprends :  la gravure « ville de Donzy » du 15ème siècle que vous avez introduite dans un de vos documents (barons de Donzy) n’est pas une vue de votre village : c’est un dessin de Guillaume REVEL (1450) reproduisant la ville de DONZY dans la Loire (possession du Comte de FOREZ) donc de notre village médiéval ==> merci de corrigerNB : je souhaite prendre contact avec vous et la municipalité de Donzy (Nièvre) afin d’envisager un rapprochement tel que cela avait été initié en 1988Merci pour votre réponseMH.PERRUCHON 

    1. Bonjour,

      vous devez avoir un pb. d’accès (navigateur ?) car votre commentaire est sur le site depuis hier et j’y ai aussitôt répondu.
      Ci-dessous ma réponse :
      « Je ne puis que vous recommander d’entrer en contact directement avec la ville de Donzy, car je n’ai aucun mandat pour organiser ce type de contact.
      Pour l’illustration vous avez raison. La confusion est venue de ce qu’elle avait été utilisée dans un autre cadre comme représentant Donzy (58). Comme elle est très belle et recèle une bonne part d’imaginaire je l’ai conservée mais il faudrait que j’y mette bon ordre. »
      J’ai d’ores et déjà corrigé la notice correspondante.
      Bien cordialement

    2. bonjour Mme Perruchon,

      votre intervention est très à propos, comme « historien local », donc avec beaucoup d’humilité, je suis intervenu plusieurs fois il y a quelques années, pour corriger cette erreur; mais ce genre d’erreur a la peau dure ! cela m’a valu quelques « prises de bec avec certains » qui croyaient avoir trouvé là un Graal.

      C’est en effet moi qui avait pris contact à la fin es années 80 avec un historien local: Mr Durlewanger, ( en 1988-1989).
      pour nous rapprocher… il n’y a pas eu de suite, alors pourquoi ne pas reprendre ?

      1. Bonjour,
        merci de votre intervention.
        J’avais moi aussi succombé à cette erreur….cette gravure est si belle qu’on aimerait qu’elle représente notre Donzy.
        Ce site étant participatif, je ne verrais bien sûr que des avantages à ce que, compte tenu de votre compétence particulière dont j’ai bénéficié, vous me signaliez tel ou tel autre point à corriger, si vous en relevez et si vous le souhaitez.
        Et d’une façon plus générale je serais heureux de connaître votre appréciation.
        Bien cordialement à vous

  4. Bonjour ; je suis à la recherche d’une reproduction en haute définition de la gravure de Cosne-sur-Loire par Chastillon, que vous publiez dans votre notice sur Cosne-sur-Loire, avec la cote « fonds Breugnots, archives municipales de Cosne, 113 W 75 ». Les AM de Cosne, contactées, me disent que l’original de la gravure est à la BnF, fonds Lallemand de Betz. Pouvez-vous m’éclairer ?Bien cordialementH. Mouillebouche

    1. Bonjour,

      Je ne peux pas vous éclairer sur la source BNF.
      En ce qui me concerne j’ai trouvé cette image et noté cette source (AM Cosne) dans un document de la DRAC sur Cosne, accessible en ligne : « Aire de mise en valeur de l’Architecture et du Patrimoine » réalisé par BEAUA (69, rue M. Colombe à Tours) en 2012. Une version imprimée est certainement conservée dans les services de la Ville.

      Bien cordialement
      DC

  5. Bonjour,A l’occasion d’une énième visite sur votre site, je vois que votre fiche sur la famille de la Grange (d’Arquian) m’avait échappé! Très beau travail qui vient compléter mes informations déjà conséquentes (que je peux vous communiquer dans leur intégralité). Toutefois, je relève deux détails minimes qui demanderaient à être revu. En page 2, vous indiquez:Jean II de LA GRANGESeigneur de la Grange, du Haut-Fouillay, du Bas-Fouillay, de la Reculée, duChaucy, des Bars et des Brechures, puis seigneur de Montigny et la Tour deVèvre (18) par acquisition sur Louis Breschard.- Les généalogistes qui ont travaillé au niveau national ignorant la toponymie locale, le Chaumoy (Commune d’Azy) est ainsi devenu Chaucy…- Les Bréchart étaient seigneurs de la Motte de Vesvre et Montigny; la seigneurie de la Tour de Vesvre était alors détenue par la famille de Fontenay, tout comme celle de Neuvy-deux-Clochers. D’ailleurs, vous expliquez très bien ce partage dans votre note de bas de page.Je devais avoir vos coordonnées courriel, mais elles ont disparu dans le « naufrage » de mon ancien ordinateur en Juillet 2020.Très cordialementPaul Hurley 

    1. Merci pour vos appréciations.
      Je serais évidemment intéressé par vos données (mail séparé)
      Très cordialement

  6. Bonjour !
    je cherche des infos sur mes aïeux : famille GUILLAUME

    ils se sont mariés avec des Coujard , des Pitoys , des Tridon, … brefs , on trouve relativement facilement des infos sur ces familles … sauf … la mienne ! Les GUILLAUME ! Pourtant on devrait : notaires , procureur de justice , laboureurs , marchand …

    Si vous pouvez me joindre sur Facebook ou Messenger je vous donnerais les détails  …merci !
    Nicolas GUILLAUME

    1. Bonjour,

      Je vais voir si je peux trouver quelque-chose, mais à priori les alliances que vous évoquez indiquent une localisation en Morvan, autour de Château-Chinon.

      Bien cordialement

  7. Cher Monsieur,

    Je découvre votre site, faisant des recherches sur la famille Chevalier de Rix. En effet, une membre de ma famille, Suzanne Claire COLON avait épousé Edme Chevalier de Rix, écuyer, capitaine, décédé le 10 avril 1769.  Comme je fais des recherches sur Odet de Monfoy, qui avait épousé une (autre Suzanne COLON), née en 1588. Ces noms vous disent ils qq chose?

    Le nom COLON doit vous être connu, car vous le citez dans la famille de Bèze (à Théodore de Bèze), au sujet de la maison des COLON à Vézelay. Du reste, il existe de même témoignage écrit, un COLON, notaire à Vézelay , écrivant à Théodore de Bèze et lui disant qu’il « a l’honneur d’être son parent » (???).

    Je suis le descendant en branche aîné de ces COLON (de Vézelay), ville où on retrouve des COLON dans le cartulaire de l’abbaye depuis 1463 , filiation prouvée depuis Jacques COLON, notaire à Vézelay en 1610

    Il se trouve que mon arrière grand-père; Gabriel COLON , dit de Monléry (1867-1953) épousa Zoé-Marie Vaillant de Guélis, dont le blason est légèrement différent que celui que vous décrivez, ayant un coeur d’or au-dessus de l’ancre (vous parlez d’une trable de sable; elle est décrite de gueules sur le blason d’un V. de G., évêque d’Orléans: il s’agit de la même famille (je peux vous donner l’adresse de descendants, à Herry, Cher, si cela vous intéresse (ils ont un arbre remontant au XIIIème s.

    J’aimerais aussi remonter l’arbre des Colon, de ceux qui sont annotés dans le cartulaire avec leur profession.

    Un ancêtre direct, descendant de ce notaire Jacques Colon écrit (archives famille BERNARD de la VERNETTE, alliée aux COLON fin du XIXème), Guillaume COLON, médecin: « les Colon portent les armes ainsi: 1 chevron brisé et 3 colombes, que l’on trouve en plusieurs maisons alliées à Vézelay ou Chateau-Chinon », sans préciser les couleurs. Il existe ce blason avec ses couleurs en l’église de Château Chinon sur un vitrail (fin XIXème): d’azur a 1 chevron d’or à 3 colombes. Si vous pouviez m’aider à en savoir plus…?…

    Bien à vous, Olivier Colon de Franciosi

     

    1. Merci de votre message et de votre intérêt pour le site.
      J’ai bien pris note de vos remarques et demandes et je vais m’en occuper dès que possible
      Bien cordialement

  8. Monsieur,

    Je suis le propriétaire de la glacière, je m oppose à toute diffusion d image de cet endroit sur le net.

    La curiosité est une chose ,la propriété, une autre..

    La bienséance accompagnée de politesse, fait de croiser les propriétaires avant de prendre des initiatives personnelles sur les réseaux..

    Les assurances, elles,n en prennent pas..Un lieu privé mis sur le net demande l’aval des tiers.

    Cordialement

     

    1. Bonjour Monsieur,

      je vous remercie pour cette remarque parfaitement légitime, même si elle aurait pu être plus courtoisement exprimée.
      J’imagine qu’il s’agit de l’
      Je vais bien sûr supprimer cette illustration puisque vous la désapprouvez.
      J’espère que le site vous a intéressé par ailleurs.

      Bien cordialement

  9. Bonjour Monsieur,

    Votre site est vraiment très intéressant. Je fais actuellement des recherches sur La Chassaigne à Saint-Parize-le-Châtel.

    Je retrace actuellement la généalogie entre les seigneurs de La Chassaigne et la famille de Montrichard. Je bloque sur quelques personnes que je n’arrive pas à relier… Pouvez-vous me contacter afin que je puisse vous partager l’arbre généalogique que j’ai réalisé ?

    En vous remerciant par avance.

    PS : J’ai bien pris connaissance de votre document « Maison de La Chasseigne ».

  10. Philippe de LONGUEVILLE est D le 19/08/1727 à Challement ; I le 20

    Dominique (père de Philippe) est D le 29/06/1679 à OUAGNE ; I le 30 à CRAIN

  11. Bonjour, je travaille actuellement sur la généalogie de mon oncle qui comporte une branche de QUINQUET. Je vois que vous situez le décès de Marie Anne de POLLIARD le 06/11/1697. Je pense que vous faites, comme d’autres sur le net (donc je ne sais qui est le 1er de l’oeuf ou la poule), référence à l’acte du 06/11/1697 paroisse St Pierre à Courtenay. Il ne peut aucunement s’agir de la femme de Louis de QUINQUET car elle est morte à l’age d’1 mois

    cordialement

     

    1. Bonjour,

      merci pour cette information.
      Je suppose que vous avez eu accès à l’acte de décès de Courtenay.
      Pourriez-vous me le confirmer pour que je modifie ma notice ?
      Avez-vous d’autres indications sur le mariage de Louis de Quinquet ?

      A l’avance, merci.
      Bien cordialement

      1. oui l’acte de 97 est bien celui de courtenay, pour Marie Anne POLLIARD agée de 1 mois.

        pour Louis, rien de plus à l’exception des baptêmes et autres pour ses enfants dont Joseph qui apparaît dans une liste à date en novembre 1645. Peut-être liste de confirmés.

        on remarque que Louis et ses enfants sont marqués et signent QUINQUED

  12. Monsieur,

    Il y a lieu de rectifier la légende sous la photo (article Jouvenel des Ursins). Il s’agit de la photo du château de Fleurigny et non pas de celui de Thorigny. Vous êtes victime du regroupement des communes. Le château de Thorigny, acheté par le chancelier pour son épouse, a été détruit dès avant Louis XIII.

  13. Bonjour,

    Merci pour votre réponse à propos de ce portrait de Mme du Deffand. Mais je ne parlais pas de celui là mais de l’autre, à gauche où on voit sa figure en gros plan. (dans la brochure  sur la famille du Deffand) D’où sort cette image ? Merci de votre attention.

    1. Bien noté.
      Je n’arrive pas à en retrouver la trace, et sur la base de votre question je vais donc la retirer faute de pouvoir donner une source
      Merci

  14. Bonsoir, Au chapitre de la famille du Deffand et à la rubrique concernant la fameuse « Madame du Deffand » vous donnez un portrait, à gauche au crayon, qui m’est tout à fait inconnu. S’agit-il de la marquise née Marie de Vichy-Chamron ? Si oui, quelle est la source de ce portrait ? Bien à vous, Merci.

    1. Bonjour,

      il s’agit de la reproduction d’une gravure XIXème attribuée à Christian D. Forsell (1777-1852), réputée faite d’après le portrait de Madame du Deffand assise par Carmontelle (1760), toile disparue. Elle est utilisée en couverture de sa biographie par Sainte-Beuve. D’autres versions existent.

      Bien cordialement

  15. Bonjour,

    Merci beaucoup de votre aide !

    Désolé le bouton « répondre » ne semble pas fonctionner sous safari.

    Nous avons trouvé Charlotte de la Ribourde en 1649 marraine d’un baptême.

    Charlotte y est nommée « Charlotte de la Ribourde, fille du Sieur de Crilange » ce qui semble confirmer qu’elle est la fille de Charles ou de Louis qui portent ce titre.

    Vous trouverez le document sur ma page christophe972 de geneanet.

    Nous progressons

    Cordialement,

    Christophe

  16. Bonjour,

    Un grand merci de votre travail. Superbe site.

    Une petite question concernant les descendants de Charlotte de la Bussière, (fille de Ythier), et de Louis de La Ribourde. Est-ce que vous auriez une piste ?

    Celle que j’ai me ramène à Charlotte de La Ribourde mariée à Jean du Fournay (ou du Fournet, sieur de la Forest). Mais elle est incertaine.

    Je suis preneur de toute information.

    Un grand merci.

    Christophe

    1. Bonjour,

      Merci pour votre appréciation.

      D’après les éléments fournis par la base Rousseau (sur Genanet), assez bien documentée, Charlotte de La Ribourde serait la petite fille de Charlotte de La Bussière. Mais c’est la seule source que j’ai trouvée qui évoque cette filiation.

      1/ Charlotte de La Bussière X 1587, Louis de la Ribourde (source Villenaut), d’où :

      2/ Charles de la Ribourde, sgr de Crilange (+ 26 jan 1655, inh. dans l’église de Narcy, 58, source RP Narcy) X Anne du Vaudre ou du Vaudret (+ 1651, origine non précisée) d’où :
      – Pasquette (° 31 juill 1623, Narcy) X 15 juil 1653, Narcy, Jean de La Gaudine, d’où post.
      – Marie (°25 mars 1625, Narcy), sa
      – Louis (°7 juin 1627, Narcy), sa
      – Charlotte (°v. 1629) X v. 1655, Jean du Fournet, eyr, sr. de la Forêt (fils de François, eyr, sgr de la Garenne, en Berry (source : Société des antiquaires du Centre, 1900), d’où Françoise X 2 mai 1673, à Blet (18), Me Claude Réau
      – Françoise (° 10 oct 1632, Narcy X 1 juin 1655, Narcy, Jacques de Masquin, sgr de l’Isle-Vert (le même, sgr de l’Isle-Vert, marié en 1656 à Dornecy avec Marie de Blanchefort)
      – Louise (°v. 1636 – + 5 fev 1666, Chalivoy-Milon, 18 sous le nom de Louise « de la Viborde ») X 23 sept 1660, Narcy, Amador de Guyon, eyr, sgr d’Aumont, fils d’Amador et Mad. de Sauvage), sp (X2 Catherine de Bazet, d’où post.)

      Il est à noter que Charlotte est la seule fille de Charles dont la naissance et le mariage ne figurent pas au RP de Narcy, ce qui fragilise cette filiation, aucune autre source n’étant mentionnée. Elle est citée comme femme de Jean du Fournet dans plusieurs actes judiciaires, qui ne donnent pas sa filiation ; elle était « séparée quant aux biens » de son mari (AD 58, série B)

      Crilange (auj. Crillanges) est un domaine isolé sur le plateau de Narcy, à l’est de la Commanderie de St-Jean.

      Una autre Charlotte de la Ribourde est citée dans un procès en sorcellerie au XVIème siècle à Beaujeu, en Sancerrois : voyez « Les sorciers du Carroi de Marlou », de Nicole Jacques-Chaquin et Maxime Préaud (disp. en ligne).

      J’espère que ces informations vous intéresseront

      Bien cordialement

      1. Bonsoir,

        Je découvre votre site ce soir, et je suis l’auteur de la base que vous évoquez.

        Je souhaitais simplement rebondir sur la phrase dans laquelle vous dites que l’ascendance de Charlotte est incertaine et qu’aucune autre source n’est mentionnée.

        Je n’ai pas ce sentiment, précisément en raison de l’acte (indiqué dans mes sources) de dévolution à Claude REAU d’un tiers de l’héritage de Louise DE LA RIBORDE.  Si Paquette est , comme le stipule cette mention,la tante de Claude Reau à cause de sa femme (fille de Charlotte), c’est que Charlotte ne peut être que la soeur de de Paquette et donc des deux autres.

        A moins que ma lecture ne soit fautive…

        Bien cordialement,

        LOR

  17. A propos des toponymes évoquant la Palestine dans les environs de Saint-Vérain j’ai trouvé une réponse dans la notice sur la famille Frappier et plus précisément avec Jean Frappier « de Jérusalem » (1720-1792).

  18. Bonjour, je viens de découvrir votre site fort bien documenté et agréable à parcourir. Pour la famille d’Assigny quelques petites remarques : page 16 pour Guillaume d’Assigny (7 bis) il est le fils du 1er mariage de Gabriel avec Marie d’Etampes et non du 2e en 1604 avec Jeanne Donzamy (je crois que c’est plutôt Douzamy). Le mariage de Guillaume avec Anne du Vergier est en 1618 et non 1678. Pour le fils de Guillaume et Anne, Antoine, le 2e mariage, en 1664 à Andryes se fait avec Anne Thérèse d’Alonville, veuve depuis 1657 de François d’Assigny, seigneur de Talin (Pourrain). La sœur d’Antoine, Louise Léonisse, née en 1635, épouse Gabriel de Torcheboeuf vers 1660, sans doute à Levis, mais on n’a pas les mariages dans cette paroisse pour ces années là.

     

  19. Bonjour,

     

    Découvrant votre site par la notice sur la famille Vieilbourg auquel je suis apparenté, j’aurais aimé savoir qui a rédigé cette notice. En effet à la page 5 de cette notice, la note n°4 parait assez curieuse.

    Vous en remerciant par avance,

    Cordialement,

    1. Bonjour,

      merci de votre intérêt pour le site.
      Comme cela est précisé cette note est extraite du dictionnaire de La Chesnaye-des-Bois.
      Merci de m’indiquer en quoi elle vous paraît « curieuse » et je ne manquerai pas d’en tenir le plus grand compte.

      Bien cordialement

  20. Bonsoir, je viens de trouver un village du Loiret qui s’appelle bien OISON (dans le Cher c’est OIZON) toutes mes excuses pour mon message du 19.02.2019.

     

     

  21. Vous indiquez un Thomas de LA BUSSIERE en 1422 à OIZON (Loiret) ce village est dans le Cher et pas dans le Loiret.

    La photographie du château que vous légendez comme étant celui des Aix d’Angillon est à mon avis celui de La Chapelle d’Angillon.

    1. Trouvé votre message ce matin après quelques jours d’absence.
      Merci pour ces précisions que j’ai prises en compte.
      Bien cordialement

  22. A propos de votre page sur la famille d’Assigny :

    1) François d’Assigny (1593?-1657) veuf de Barbe Jolly se remarie à Anne d’Alonville en 1650.

    Même signature dans le registre entre 1621 et 1656.

    2) Il semble bien que son 1er fils François né en 1625 soit mort en 1645 sans laisser de traces.

    3) C’est son second fils Jean qui lui succède comme seigneur de Talin en 1657.

    Voir ma page Généanet ci dessous.

    Pour plus de détail et/ou pièces justificatives, me contacter en direct.

    Cordialement.

    J-C Marckmann

     

    1. Vu votre base – que j’avais déjà fréquentée, et qui est très bien documentée -.
      Je me range à vos arguments et j’ai modifié la fiche en ce sens (il est vrai que Dugenne est souvent approximatif…).
      Une remarque de date cependant : vous indiquez une date de naissance pour François IV en janvier 1650 (baptème deux ans plus tard), alors que ses parents se sont mariés en février de cette année. C’est possible bien sûr mais un peu étonnant.
      Etes-vous sûr de cette date ?
      Merci

    1. Bonsoir Monsieur,
      merci pour votre appréciation.
      C’est la base « Pierfit » sur Geneanet, généralement bien documentée, qui donne ces armes, sans précision de source.
      Je n’en sais pas plus malgré mes recherches.
      Ce sont bien sûr des armes parlantes, sans doute créées de toutes pièces par les Morillon…
      Bien cordialement

  23. Bonjour Monsieur,

    Je vous remercie pour votre site qui m’a été bien utile.

    J’ai besoin d’utiliser deux de vos photos pour illustrer le livre pour illustrer le livre que j’écris.

    – château des Granges http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/?p=80

    – hôtel Frappier http://www.terres-et-seigneurs-en-donziais.fr/?tag=frappier

    Le livre est édité par Librinova et sera diffusé à une centaine d’exemplaires. Il concerne en particulier les RAMEAU DE SAINT-PERE. Il fait référence à votre site web pour certains contenus.

    Voici le titre du livre (à paraître bientôt) :

    Millou François, L’Offrande d’une vie. Textes présentés par Yves Millou et Haïm Pinhede. – Paris : Librinova, 2019. – 592 p.

    En attendant  votre réponse.

    Bien cordialement

     

    1. Bonjour,

      Je me réjouis que le site vous intéresse et je n’ai aucune objection à ce que vous en utilisiez le contenu, qui est mis à la disposition de tous par hypothèse. Idem pour les photos.

      Bien cordialement

  24. Bonjour,

    j’ai été très intéressé par votre site.

    Un point de détail: dans le dossier Boisjardin, vous semblez associer deux familles « de la Forest », du Nivernais et du Poitou. Mais, à part des concordances de dates et de prénoms, je ne vois pas de rapport entre elles.

    Bien cordialement

    1. Merci de m’avoir signalé cette erreur.
      Elle est imputable à la confiance faite à une source qui, à cause sans doute de l’utilisation du surnom « l’Hermite », et de la conjonction Odart-La Forest, telle qu’elle apparait dans l’Inventaire de Marolles, assimilait de façon erronée ce Jean de La Forest à ceux du Poitou.
      J’ai donc corrigé ce point, sans pouvoir à ce stade relier ces La Forest nivernais – un nom presque aussi répandu que les forêts elles-mêmes – à leur lignée.
      Comme vous l’avez noté, les premiers échelons de la détention de Boisjardin restent très imprécis…
      Nota : il est probable que Jeanne Odard et Jeanne d’Ardre, toutes deux mentionnées par l’Inventaire des Titres de Nevers cité en note, sont une seule et même personne, car ses résumés de titres originaux recèlent de très nombreuses approximations autographiques.
      Correction faite.

  25. Bonjour,

     

    Habitué à votre site et ses richesses, j'avoue ne pas encore bien avoir compris son fonctionnement! C'est par un moteur de recherche bien connu que je viens de tomber sur l'excellente fiche que vous avez réalisée sur la famille Troussebois (je descends de Françoise de Troussebois x François de Lanty).

    Par contre, si je fais la recherche "Troussebois" sur votre site, on ne me propose pas cette fiche! C'est bien dommage, car je suis sûr que j'ignore encore bien de vos articles qui pourraient m'être utiles!

    Cordialement

    PH

    1. Bonjour,

      merci pour votre message et pour vos appréciations.

      Une remarque générale : j'ai adopté pour ce blog un modèle WordPress assez simple parce-que je ne suis ni un spécialiste du web, ni un jeune homme. Il a donc des potentialités réelles mais limitées.

      Sur la question précise que vous posez, je suis en mesure de vous indiquer que :

      – le moteur de recherche du site vous permet d'accéder à des pages ou articles pour lesquelles le mot clef que vous utilisez à été indexé ; pour Troussebois c'est le cas de plusieurs articles portant sur des sites où les Troussebois ont été présents d'une façon ou d'une autre. J'ai pu omettre d'indexer un nom ponctuellement bien sûr ; je vérifie et je complète autant que possible (les mots clefs indexés sont affichés en haut de l'article) ;

      – un moteur de recherche général (G) peut vous permettre d'accéder directement à davantage de pages et d'articles car il utilise tous les mots, qu'il s'agisse des articles eux-même ou des PDF attachés (titre et même texte) ; vous optimiserez le processus en utilisant votre sujet de recherche (par ex. "Troussebois") et en ajoutant "terres-et-seigneurs-en-donziais" ou même simplement "donziais" un terme peu usité qui dirige naturellement vers le site ;

      – ce blog a été articulé à l'origine à partir du terroir donziais et des lieux historiques qu'il comprend (fiefs, châteaux, abbayes…) car j'attache une grande importance à faire rencontrer approche généalogique et enracinement territorial ; mais j'ai aussi engagé la rédaction de notices familiales (dont celle que vous citez) ; il me reste à les mettre en ligne spécifiquement, sous une page dédiée que je vais créer, assortie d'une liste, car elle bénéficieront alors de l'indexation interne ; elles sont actuellement logées dans des articles consacrés à un site, ou…pas encore publiées.

      J'espère avoir répondu à vos interrogations et je vous remercie à l'avance de vos contributions.

      Bien cordialement

      DC

  26. Bonjour,

    originaire de Donzy par feu ma mère, je suis viscéralement attachée à ce pays! Depuis l'enfance j'aime y venir.

    Actuellement je suis en plein travail généalogique, et je découvre votre magnifique site, précis et intelligent. Je ne pourrai malheureusement pas apporter ma contribution par rapport aux généalogies "nobles", ni à la grande Histoire, car mes recherches se portent sur ma famille, uniquement constituée de "petites mains", cependant je prends plaisir à trouver des articles et photos sur des lieux que certains de mes ancêtres ont pu occuper, grâce à votre travail! (l'Aubron, où mon aieul Alexis Hervier était forgeron au XIXe, le Chasnay, où les Cadeau étaient vignerons au XIXe également, Champromain, où les Rat étaient laboureurs, domestiques et fermiers pendant plus d'un siècle, entre autres!)

    Je jetterai un oeil régulièrement à vos publications, pour voir si apparaissent encore indirectement l'histoire de certains lieux-dits ou petits métiers (tous reliés à l'Histoire des Chartreuses notamment), je serai encore plus intéressée de vous lire!

    (pour citer quelques exemples, les moulins de Ste Colombe et de Suilly, la Châtre, les charbonniers du Beau-Chêne, Colméry, le hameau d'Asvins (Châteauneuf), les tailleurs de pierre de Donzy et Suilly, et bien sûrs les laboureurs des divers domaines… (Saint-Jean de Donzy-lz-Pré, la Bretonnière, Chassenay etc…)

    Après, peut-être le fabuleux site des Cahiers du Val de Bargis a-t-il plus vocation à traiter de ces sujets?!

     

    Merci pour votre travail,

    Marie-Frédérique 

  27. Bonjour, je ne suis ni historienne, ni généalogiste, mais je fais beaucoup de photos en me promenant dans cette région, habitant vers La Charité sur Loire – Je trouve votre site passionnant et en vous lisant, je me reporte à certaines de mes visites et photos, c'est vraiment très intéressant ! merci pour toutes ces recherches .  Marie France

  28. Bonjour,

    À la recherche des ROCHERY, à Nevers, Chevannes (Changy), etc…, je viens de voir votre site, très intéressant, et mon attention est particulièrement accrochée par le mariage de Philibert de CORVOL avec une du REAU, fille du seigneur du Chailleau. Je ne parviens pas à identifier ce fief et vous semblez l'identifier à Montenoison : pouvez-vous m'en dire un peu plus?

    En vous remerciant par avance,
    Cordialement

    Georges AMANS

     

     

    1. Bonjour,

      c’est Erard de Courvol qui a épousé Philiberte du Reau, fille de Jean, sgr du Chailleau (source originelle : généalogie Courvol dans base Roglo)

      Vérification faite, en particulier dans Villenaut, il s’agirait de CHAILLANT, à Poiseux, où le mariage aurait été célébré le 25 mai 1459.

      Marolles mentionne ce fief (com. de Poiseux), fait état d’un ancien château, et le dit dépendant de Grenant.

      Je vais tenter d’approfondir, pour corriger et compléter la notice correspondante. Je ne manquerai pas de vous signaler tt point nouveau.

      Merci pour votre intervention.

    2. Ci-dessous le résultat de recherches rapides sur Chaillant.

      C’est bien un fief de la paroisse de Poiseux, associé souvent à celui de Poisson(s), tout proche, mais parfois aussi à la baronnie de Poiseux elle-même – l’une des 4 anciennes baronnies du Nivernais (avec Druy, Cours-les-Barres et Givry) dont les titulaires devaient porter l’évêque de Nevers à sa première entrée dans la ville – et à la seigneurie de La Belouse, également voisine. A Chaillant, un petit corps de logis ancien (XVè-XVIème) subsiste sur une hauteur, reste sans doute d’un château plus important (visible sur Google Earth / Street view), ainsi qu’une ferme de ce nom. Il domine la vallée du ruisseau de Chaillant, qui se jette dans la Nièvre à Poiseux.

      Cette paroisse et les fiefs qu’elle comprend relevaient des évêques (ou du Chapitre, dans le cas de Chaillant) de Nevers, au titre de l’ancien comté de Prémery dont ce prélat était titulaire.

      Chaillant et Poisson ont été détenus, au moins en partie, pendant deux siècles par les Bourgoing, riches bourgeois et Echevins de Nevers, dont on peut penser qu’ils ont acquis ces terres du chapitre cathédral, qui, quant à lui, les aurait acquises (suivant Marolles, p. 769) d’un écuyer nommé Jean Fouard, en 1371.

      Villenaut donne la succession des Bourgoing, seigneurs de Poisson et Chaillant, en tout ou en partie (qu’on trouve également sur la base Roglo) :

      – Guillaume II Bourgoing (l’acquéreur ?) X Marguerite de Corbigny, d’où :

      – Guillaume III Bourgoing X Françoise Collesson, d’où :

      – Guillaume IV Bourgoing X Philippe Le Clerc, d’où Nicolas B. X Marie Guilloire, d’où Noël B., sp ; et Guillaume :

      – Guillaume V Bourgoing X Catherine Sardé, d’où :

      – Jean Bourgoing X Jacquette de Vaux, d’où Henri, qui ne paraît plus détenir Chaillant et Poisson (?).

      On retrouve ces fiefs aux mains de Guillaume Desprez, sgr de la Motte-Latigny (à St-Sulpice, Amognes) Xv. 1620 Félicie Gascoing. Ces terres ont été longtemps indivises, et elles ont pu être apportées, au moins en partie, à G. Desprez par son mariage, puisque cette Félicie était une arrière-petite-fille d’Huguette Bourgoing, fille de Guillaume II ci-dessus, qui avait épousé Girard Gascoing, sgr de la Belouse, à Poiseux également. Bourgoing, Corbigny, Gascoing, Desprez, on est là au coeur de l’enracinement foncier de familles bourgeoises de Nevers aux XVè et XVIème siècles, qui accèdent ainsi à un statut quasi-noble, comme le confirment leurs alliances.

      Leur fille : Madeleine Desprez aurait apporté ces biens à son second mari (1647) Adrien de Chéry, sgr de Montgazon et Grenant, dont les descendants (voir à ce sujet également Villenaut et la base Roglo), Laurent, puis Eustache, puis Laurent II, Prieur de Saint-Révérien, les détinrent, avant que ce dernier ne les cède en 1766. Madeleine avait été mariée en première noce (1645) à Eustache du Lys, baron de Poiseux, terre qu’il tenait de son grand-oncle Eustache du Lys, Evêque de Nevers (+ 1643) , qui l’avait saisie sur Hugues d’Avantois, en raison du refus de ce dernier de le « porter ».

      Les protagonistes de cette succession au milieu du XVIIème siècle, sont évoqués dans l’affaire dite du « Duel de Poiseux » en 1651, qui y était liée, dont le récit pittoresque par A. de Villenaut (in Bulletin de la Société nivernaise…1890) est donné par la base « gennièvre » (www.gennièvre.net/wiki/index.php/Duels).

      J’espère que ces renseignements répondront, au moins en partie, à vos attentes, et vous ouvriront de nouveaux champs d’investigation. 

      Toutefois, Chaillant (et Poiseux) ne sont pas en Donziais, c’est pourquoi je n’avais pas étudié ce site….

       

      1. Bonjour,

        Je suis ravie de trouver ces échanges ! Je descends en effet d'Huguette Bourgoing, fille de Guillaume II ci-dessus, qui avait épousé Girard Gascoing, sgr de la Belouse, à Poiseux.

        Connaissez-vous la parenté les liant à Madeleine DESPREZ, épouse de Charles Andras de Marcy, dont le fils Edme racheta une partie du château-forge de la Belouze ?

        Bien cordialement                                                                                                                                        Agnès Devillepoix

         

         

        1. Bonjour,

          je ne trouve pas de parenté directe entre les protagonistes de la Belouse – qui n’est pas dans mon champ d’investigation – que vous mentionnez, désolé.

          Mais ces familles neversoises  (Bourgoing, Gascoing, Desprez…) qui émergent au XVème siècle et investissent dans la région, se sont plusieurs fois alliées au fil du temps.

          Vous pourriez approfondir la question en cherchant sur telle ou telle base sur Genenanet, ou encore sur la base Roglo.

          Bien cordialement

    3. Complément sur Chaillant :

      La « Généalogie de la Maison de Courvol » (Poitiers, 1753, disp. en ligne sur Gallica) précise qu’Erard de Courvol : « ….épousa Philiberte du Reau, d’une ancienne famille du Berry, fille de Jean du Réau, écuyer, sgr de Chailleau, paroisse de Poiseux, diocèse de Nevers, et de Claude de la Choue. Ce contrat fut passé à Chailleau, le 25 mai 1459, devant Jean Chaptard, Clerc notaire, sous le scel de Montenoison… »

      Marolles quant à lui, évoque à deux reprises un Jean du Reau :

      – p. 387 : un Jean Dureaul est brigandinier au Ban de Nivernois de 1467

      – p. 393 : Jean du Reaul et Gilbert de Lichy, frères (?), sont brigandiniers à la montre de 1469

      Certains actes évoquent un Gilbert de Lichy, lui aussi « sgr de Chaillant », mais je n’ai pu réunir davantage d’informations sur ce Jean et ce Gilbert….

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